
La délégation de l'Université Laval photographiée durant le cocktail qui précédait le gala de clôture du Symposium GRH.
— Pierre-Yves Laroche / Voltaic Photo
«C'était la troisième fois que FSA ULaval accueillait cette compétition, indique la présidente du comité organisateur, Marie-Ève Fradette. L'Université Laval a terminé deuxième à l'épreuve de connaissances générales. Le comité organisateur avait déterminé, pour cette épreuve, les ressources documentaires à étudier à l'avance. Comme l'épreuve est ouverte à tous, cela permet d'avoir certains participants expérimentés qui reviennent année après année.»
Le volet universitaire comportait quatre études de cas. Il y avait le cas de gestion des ressources humaines, le cas surprise, celui de négociation d'une convention collective et celui de sentence arbitrale.
Des équipes de trois étudiants ont eu trois heures pour résoudre le cas de gestion des ressources humaines. Les participants ont travaillé sur différents axes. Ils n'avaient accès ni à Internet ni à d'autres ressources. «Les étudiants ont été amenés à travailler sur plusieurs mandats tirés du modèle d'affaires de Kanevas, une jeune start-up de fabrication de sacs sur mesure lancée à Québec par deux entrepreneures, explique Marie-Ève Fradette. Plusieurs mandats ont été donnés aux étudiants. L'un concernait la définition des besoins prioritaires de l'entreprise afin de bien définir la description de poste d'un éventuel nouvel employé qui viendra en appui dans le développement de l'entreprise. Il fut aussi question de conciliation travail-famille. Les étudiants ont aussi réfléchi au positionnement de l'entreprise quant à la meilleure manière de donner des contrats pour certaines étapes du cycle de production du produit.»
Le cas surprise est remis 15 jours à l'avance aux équipes. Celles-ci peuvent recourir à tous les outils disponibles dans leur université. Le cas laisse place à l'imagination et à l'innovation, tout en étant réaliste et adapté au monde des affaires. Durant le Symposium, les étudiants ont travaillé sur un mandat d'attraction de la main-d'œuvre dans une usine de la brasserie Labatt au niveau des métiers techniques.
Le cas de négociation d'une convention collective opposait deux équipes représentant la partie patronale et la partie syndicale. Les participants bénéficiaient de trois heures de préparation. La négociation a duré trois heures. «Dans ce cas, souligne Marie-Ève Fradette, les étudiants ont été amenés à négocier les clauses de la première convention collective des professionnels d'un organisme récemment fusionné œuvrant dans le domaine de la recherche en santé.»
Le cas de sentence arbitrale opposait, lui aussi, deux équipes, l'une patronale, l'autre syndicale. Après quatre heures de préparation, les étudiants disposaient de 12 minutes d'argumentaire, de 5 minutes pour contre-argumenter et de 5 minutes de conclusion. Les deux parties ont présenté leur défense devant un arbitre de grief. «Les étudiants, dit-elle, ont été amenés à prendre position par rapport à un grief présenté par la partie syndicale concernant le congédiement d'un employé sans cause juste et suffisante. Les étudiants devaient donc prendre en compte les différents éléments de preuve pour appuyer ou se défendre à l'égard du grief.»