
La nouvelle chaudière électrique ressemble à un énorme chauffe-eau.
L’ajout d’une chaudière électrique comporte trois avantages majeurs: une diminution annuelle de plus de 20 % des émissions de GES sur le campus, une économie estimée à 400 000 $ par année de combustibles fossiles, soit le mazout lourd et le gaz naturel qui, brûlés, produisent de la vapeur, et, enfin, une augmentation de la production de vapeur avec une capacité additionnelle de 8 500 kilos par heure.
Il aura fallu 18 mois et un investissement de 1,1 million de dollars pour acheter, reconditionner, installer et connecter la chaudière, un appareil usagé à électrodes d’une tension de 13,8 kilovolts acheté au Centre hospitalier de Rimouski. «Depuis décembre, souligne Gilles Pelletier, nous avons enregistré des économies de 48 000 $ en coûts d’énergie. Pour la même période, nous avons émis 1 000 tonnes de moins de CO2.»
À l’intérieur de la nouvelle chaudière, la vapeur est obtenue en pulvérisant de l’eau sur un arc électrique. La vapeur est ensuite acheminée par des tuyaux, dans les tunnels de service, jusqu’aux bâtiments où son énergie est mise en contact avec l’eau de chauffage, et ce, via des échangeurs.
Trois autres chaudières sont en opération. Elles fonctionnent sur le principe de la bi-énergie, c’est-à-dire qu’elles brûlent soit du gaz naturel ou du mazout lourd. «Au cours des années 1990, ces chaudières ont été rénovées, indique Gilles Pelletier. De plus, l’opération de combustion est optimisée en continu par notre personnel afin de minimiser le plus possible la pollution.»