En tout, 16 étudiants universitaires québécois, dont 13 de Laval, ont pris part à cette première édition du Stage en développement durable de l’Université Laval au Panama. Cette activité est une initiative de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société de l’Université Laval. Elle a été réalisée dans le cadre du Consortium interuniversitaire au Panama. Le Stage s’adresse aux étudiants de premier cycle de toutes les facultés. Les participants de cette année étaient notamment inscrits en anthropologie, en urbanisme et en science politique. Sur place, trois professeurs de Laval ont assumé le volet théorique, avec la participation d’intervenants panaméens. Ce sont Nancy Gélinas, du Département des sciences du bois et de la forêt, Alain Olivier, du Département de phytologie, et Jean Mercier, du Département de science politique. Ils ont notamment analysé les rapports entre les politiques environnementales et les stratégies de développement dans les pays en développement. Cinq organismes communautaires ou gouvernementaux ont accueilli les stagiaires pour le volet pratique.
«L’objectif consistait à prendre la définition du concept de développement durable, de la transposer dans un pays en développement et de voir comment elle peut s’appliquer», indique Nancy Gélinas, une économiste spécialisée en gestion des ressources naturelles. Selon la définition couramment admise, le développement durable consiste à répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. «Le Panama, poursuit-elle, est confronté à de la pauvreté, mais il connaît aussi un important développement économique. Il y a aussi une problématique de redistribution de la richesse. La déforestation est importante. Dans ce contexte, la notion de développement durable peut être travaillée.»
Dans la formation qu’elle a donnée, Nancy Gélinas a touché à des notions comme l’agroforesterie et l’écologie du territoire. «J’ai fait un effort particulier de tout contextualiser, explique-t-elle. Avec ces notions théoriques, les étudiants sont allés sur le terrain pour tenter de voir comment elles s’appliquent, comment, par exemple, elles peuvent se refléter sur la gestion d’un parc naturel urbain comme le PNM qui est soumis à des pressions d’occupation par la population environnante, ou au niveau d’une communauté autochtone qui ouvre son territoire à l’écotourisme.»
Il y aura une deuxième édition du Stage en 2009. Le nombre de places est limité à 25. Pour plus d’information: Koassi d’Almeida, tél.: 418-656-2131, poste 2475, ou koassi.dalmeida@ihqeds.ulaval.ca.