
Mardi dernier, Gaëlle Thomas Lehrhaupt, étudiante en études internationales et langues modernes, Maude Normand, Maxime Blanchette et Mathieu Jedrychowski, tous trois étudiants en sciences de l'administration, ont animé un kiosque d'information et de distribution de muffins pour la Semaine de la philanthropie étudiante.
— Louise Leblanc
Créé en 2016 par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, cet événement est porté, pour la première fois, par d'autres facultés, soit celles des Sciences de l'administration, de Pharmacie, de Médecine dentaire, des Lettres et des Sciences humaines, des Sciences de l'éducation, des Sciences sociales et de Droit. Les étudiants qui y participent sont épaulés par La Fondation de l'Université Laval et par l'Association des jeunes philanthropes de l'Université Laval.
D'un pavillon à l'autre, ils tiennent des kiosques d'information et présentent diverses activités pour faire connaître à leurs collègues les effets positifs des dons dans leur quotidien. «Beaucoup d'équipements, de matériel ou de projets sont financés par la philanthropie. À part ceux qui reçoivent des bourses dans des cérémonies, peu d'étudiants sont au courant de ce phénomène», remarque Charles Breton, étudiant à la maîtrise en sciences du bois.
Présents dans 16 facultés et gérés par La Fondation de l'Université Laval, les FIÉ sont un modèle de financement unique au Québec. Chaque session, les étudiants y contribuent avec un montant prélevé dans leurs frais de scolarité. «Chaque don versé par un étudiant est ajouté à ceux faits par l'établissement et par La Fondation grâce aux dons qu'elle reçoit des diplômés et des amis de l'établissement, explique le président-directeur général de La Fondation, Yves Bourget. Par exemple, pour un don étudiant de 15$ par session, La Fondation verse 20$, l'Université Laval verse 15$ et la faculté verse 5$. La contribution de 15$ d'un étudiant est donc transformée en un montant disponible de 55$ par session. Cet appariement est un effet de levier majeur qui permet des investissements annuels et une amélioration continue des conditions d'études à l'Université Laval.»
Depuis trois ans, les FIÉ ont permis d'accumuler 8,4 M$. Pour 2016-2017, ce sont 2,9 M$ qui ont été versés dans les différents fonds. «Grâce à ces fonds, les étudiants peuvent déposer des demandes de financement pour leurs projets. Trop souvent, ils l'ignorent. C'est pourquoi nous profitons de la Semaine de la philanthropie pour les informer sur l'existence de ces fonds et sur comment ils peuvent présenter une demande», dit Charles Breton.
Pour sa part, la présidente de l'Association des jeunes philanthropes de l'Université Laval, Maude Normand, voit dans l'événement l'occasion de promouvoir l'engagement étudiant. Pour cette étudiante en administration des affaires, la philanthropie n'est pas qu'une affaire de dons en argent. Aider les autres, partager des savoirs, faire du bénévolat, tout cela fait partie de l'action philanthropique! «La philanthropie se définit par le fait de mettre l'humanité au centre de ses priorités. C'est une question d'engagement, de vouloir aider les autres. Beaucoup d'étudiants sont philanthropes sans le savoir, d'où l'importance de les sensibiliser et de mieux faire connaître la philanthropie dans la communauté universitaire.»
Plus d'information sur la Semaine de la philanthropie étudiante et sur les Fonds d'investissement étudiant