
Des centaines d'étudiantes, d'étudiants, de membres du personnel et de la direction de l'Université Laval ont convergé devant les résidences du pavillon Alphonse-Marie-Parent.
— Marc Robitaille
«Nous sommes profondément choqués par les agressions ayant eu lieu dans nos résidences et toutes nos pensées sont avec les victimes», a rappelé le recteur, Denis Brière. «Nous condamnons et dénonçons ces gestes criminels. Au nom de tous les membres de la communauté universitaire, l'Université Laval témoigne de son empathie envers les victimes d'agressions.»
À la suite des incidents déplorables survenus le weekend dernier, les victimes ont rapidement été prises en charge par une équipe de professionnels de l'Université afin de leur accorder, notamment, tout le soutien nécessaire à la suite de cette épreuve. Une équipe de conseillers offrant un service de relation d'aide est présente dans les résidences de l'Université Laval. Des ressources professionnelles de soutien psychologique sont également disponibles pour tous les étudiants. Ils peuvent contacter le Centre d'aide aux étudiants au 418 656-7987 ou visiter le site aide.ulaval.ca. Le Centre de prévention et d'intervention en matière de harcèlement offre également plusieurs services destinés à la communauté étudiante, dont des rencontres personnalisées et confidentielles, des conseils et un accompagnement dans une démarche de dénonciation de violences à caractère sexuel. Les ressources du centre sont accessibles par téléphone au 418 656-7632 ainsi que sur le Web à l'adresse www.harcelement.ulaval.ca.
Depuis les événements, l'Université Laval a resserré les mesures de sécurité dans les différents pavillons accueillant les résidences. De plus, toutes les informations pertinentes récoltées grâce aux dispositifs de sécurité ont été remises au Service de police de la Ville de Québec.
En collaboration avec le Service de sécurité et de prévention de l'Université Laval, les enquêteurs du module des crimes majeurs du Service de police de la Ville de Québec en sont à l'étape de recueillir et de valider des informations. Le Service de police de la Ville de Québec rappelle aux citoyens qu'ils peuvent transmettre des renseignements de façon confidentielle en composant le 418 641-AGIR (2447) ou, pour les gens de l'extérieur de la ville de Québec, le 1 888 641-AGIR, et ce, sans frais, partout à travers l'Amérique du Nord.
En plus d'offrir toutes les ressources essentielles aux victimes, l'Université Laval collaborera avec le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur afin d'améliorer la sécurité sur l'ensemble des campus de la province et ainsi prévenir, en amont, les cas d'agressions sexuelles en milieu universitaire. L'Université fournira également toute son expertise afin de bonifier la politique-cadre du gouvernement du Québec sur la question de la prévention des événements à caractère sexuel.
Enfin, au cours des prochains mois, l'Université Laval poursuivra sa mobilisation contre les agressions sexuelles à travers la campagne Sans oui, c'est non! Cette campagne initialement conçue par l'Université de Montréal, son Bureau d'intervention en matière de harcèlement (BIMH) et la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAÉCUM), en 2014, vise la prévention des violences à caractère sexuel, dont le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles, auprès des communautés universitaires.
Centre d'aide aux étudiants
418 656-7987
aide.ulaval.ca
Campagne sans oui, c'est non!
ulaval.ca/sansouicestnon
Centre de prévention et d'intervention en matière de harcèlement
418 656-7632
www.harcelement.ulaval.ca
Pour transmettre de l'information au Service de police de la Ville de Québec
418 641-AGIR (2447) et, pour les gens de l'extérieur de la ville de Québec, 1 888 641-AGIR, sans frais, partout à travers l'Amérique du Nord

Parmi la foule, plusieurs représentantes de groupes, d'associations et de comités étudiants engagées auprès des victimes d'agressions sexuelles étaient présentes.
Photo: Marc Robitaille
Photo: Marc Robitaille

Le recteur, Denis Brière, a dénoncé vigoureusement les actes criminels commis aux résidences.
Photo: Marc Robitaille