Depuis la fondation de l'Organisation des Nations Unies en octobre 1945, la carte du monde s'est transformée. Les pays qui y participent sont loin du compte en matière de paix universelle, et nous sommes en droit de nous demander s'il est encore possible aujourd'hui de concevoir, même en esprit, un monde plus juste où chaque citoyen de la planète pourrait vivre dans une quiétude légitime. Le désir de possession des humains causera-t-il leur perte? S'agit-il de guerres de religions ou de guerres de multinationales? Y a-t-il de véritables volontés de changement ou ces guerres font-elles seulement le bonheur de certains? Quelles seraient les responsabilités d'un éventuel gouvernement mondial? Les pays les plus pauvres auraient-ils leur mot à dire? Les pays les plus faibles seraient-ils protégés? En résumé, verrons-nous un jour se réaliser Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley? Quel en serait le prix?
Telles sont les questions qui seront débattues lors de la Chaire publique de l’ÆLIÉS qui se tiendra le mercredi 2 avril, de 11 h 30 à 13 h 30, dans l'Agora du pavillon Alphonse-Desjardins. Invités: Marc-André Boivin, directeur adjoint au Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix, Jean-Louis Roy, ancien président de Droits et Démocratie, Bernard Landry, ancien premier ministre du Québec, et Louis Côté, professeur et directeur de l'Observatoire de l'administration publique de l'ENAP. Modérateur: Louis Bélanger, professeur au Département de science politique.