Dominique Teasdale-Corti, fille du célèbre couple de médecins Lucille Teasdale et Piero Corti et aujourd’hui membre du conseil d’administration de l’Hôpital St-Mary’s Lacor en Ouganda, viendra présenter les réalisation du personnel soignant de l’hôpital et répondre aux questions du public ce jeudi 29 mars, à 10 h 30, au local 3108 du pavillon Paul-Comtois. En 1961, Lucille Teasdale et son mari Piero Corti ont transformé ce petit hôpital de 30 lits du nord de l'Ouganda, à Gulu, en un hôpital moderne de plus de 500 lits. Née en Ouganda, Dominique Teasdale-Corti a vécu en Afrique jusqu’à l’âge de 11 ans. Dès son plus jeune âge, elle apprend à lire et à écrire en acoli à l'école du village, et quitte au moment du coup d'état de 1971 du général Idi Amin Dada. Cet incident l'amène à quitter ses parents et à poursuivre ses études en Italie. Chaque été, la jeune fille revient en Ouganda. Elle choisit de faire également carrière en médecine afin de mieux servir l'hôpital. En 2005, l'hôpital a admis 34 500 patients et soigné 250 000 malades en clinique externe, dont 190 000 enfants. La clinique sida de l'hôpital soigne plus de 6 000 patients sidéens dont 1 500 sont traités aux antiviraux. L'hôpital apporte une contribution importante au pays par l'amélioration des conditions sociales, économiques et culturelles de la population de la région, sans oublier la formation de centaines d'infirmières et de médecins.
Edgar Morin au Colloque du Mouvement Humanisation
Le grand spécialiste de la pensée complexe, Edgar Morin, sera le conférencier invité au 2e colloque du Mouvement Humanisation qui se tiendra sur le campus le jeudi 12 mai. Ce colloque portera sur l’urgence d’une éducation humanisante. Cet éminent sociologue français a toujours eu dans ses recherches le souci d’une connaissance ni mutilée ni cloisonnée qui puisse respecter l’individuel tout en l’insérant dans son contexte et son ensemble. Il a consacré une importante partie de sa vie à la recherche d’une méthode (six ouvrages) apte à relever le défi de la complexité qui s’impose désormais non seulement à la connaissance scientifique, mais aussi à nos problèmes humains, sociaux et politiques de plus en plus complexes et globaux. Malgré son âge avancé, ce travailleur acharné a accepté de faire une critique enrichissante du Manifeste du Mouvement Humanisation. Une telle marque de confiance de cette personnalité d’envergure confirme la valeur sociale de ce jeune mouvement éducatif qui défend le droit de chaque enfant à une éducation et à une éthique humanisantes. Ce deuxième colloque du Mouvement Humanisation vise à refonder l’éducation afin de l’extirper de sa crise qui perdure depuis des années malgré toutes les réformes. C’est pourquoi il s’adresse à tous ceux qui sont préoccupés par l’avenir de l’éducation au Québec. Le colloque se tiendra au Grand Salon du pavillon Mauroce-Pollack de 9 h à 17 h. Renseignements : www.mouvementhumanisation.org
Semaine Opération Enfant Soleil
L’équipe de Préambule communication recueillera des fonds pour le 20e Téléthon Opération Enfant Soleil jusqu’à demain 30 mars. Ayant aidé à la préparation d’une rétrospective souvenir pour cette prochaine édition du Téléthon, les employés de Préambule communication se sentent plus proches que jamais de cet organisme qui vient en aide à des milliers d’enfants malades chaque année. L’agence invite toute la communauté universitaire à donner généreusement et espère pouvoir atteindre son objectif de 1 000 $ pour sa première participation à l’événement. La collecte se déroule aujourd’hui aux pavillons Charles-De Koninck et Alphonse-Desjardins de 8 h à 14 h ainsi qu’au PEPS de 14 h 30 à 17 h 30. Le montant recueilli sera remis lors du Téléthon Opération Enfant Soleil les 2 et 3 juin. Préambule communication est l’unique agence de communication québécoise gérée à 100 % par des étudiants.
Conférence de Louise Arbour
La Faculté de droit et l’Institut québécois des hautes études internationales recevront le mercredi 11 avril Louise Arbour, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. À cette occasion, Louise Arbour prononcera une conférence ayant pour thème: «Les grands défis des droits humains dans un monde en transition». Cet événement se tiendra à l’amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins de 14 h 30 à 16 h. Nommée juge à la Cour suprême de l'Ontario en 1987, trois ans plus tard à la Cour d'appel de l'Ontario, Louise Arbour est nommée commissaire en 1995 par le gouvernement du Canada pour enquêter sur certains événements qui se sont produits à la prison des femmes de Kingston, en Ontario. En 1996, le Conseil de sécurité des Nations unies la nomme procureure en chef des tribunaux pénaux internationaux pour l'ex-Yougoslavie et pour le Rwanda, poste qu’elle occupera d'octobre 1996 à septembre 1999. En septembre 1999, elle est nommée à la Cour suprême du Canada. Après le décès de son prédécesseur, Sergio Viera de Mello, survenu lors d’un attentat à Bagdad en 2003, le Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, la nomme haut-commissaire des droits de l’homme, poste qu’elle occupe depuis le 1er juillet 2004. Louise Arbour sera de passage à l’Université Laval pour recevoir un doctorat honoris causa. Les places étant limitées, il faut s’inscrire par courriel à: conference-arbour@hei.ulaval.ca.
Sur l’exclusion des aînés
Comment définit-on l'exclusion? Pourquoi s'intéresse-t-on à l'exclusion des aînés? Quels défis pose l'exclusion des aînés pour l'intervention? Comment opérationnaliser ce concept pour la recherche sur ce sujet? Lassaad Labidi, chercheur invité au Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale et professeur-chercheur à l’Institut nation du travail et des études sociales à l’Université de Tunis, explorera les réponses possibles à ces questions lors de sa conférence, «L’exclusion des aînés: de la théorie à la pratique». Cet événement aura lieu le 2 avril, à 12 h 30, au local 3470 du pavillon Charles-De Koninck. Depuis les années 1990, le concept d'exclusion est devenu, surtout dans le contexte européen, d'une utilisation fréquente, et ce, aussi bien dans les milieux de recherche que dans les milieux d'intervention. Utilisé au début dans le champ de la jeunesse, le concept en question a été progressivement repris par d'autres champs, comme celui de la gérontologie. On l'utilise pour désigner le processus qui mène à la mise à l'écart de certains aînés dans différentes sphères de la vie collective. Les aînés exclus se trouvent ainsi privés de toute participation effective à la vie sociale, culturelle, économique et politique. Cette activité est organisée par l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés de l’Université Laval.
Vers le Web 3.0?
Le Web 2.0, le Web sémantique, la participation collective étendue et le FOAF sont des concepts qui intègrent nos vies progressivement. Mais que sera le prochain saut? L’arrivée des «hommes-machines»? Quand pourrons-nous parler de Web 3.0? Et pourquoi? L’Institut technologies de l’information et sociétés (ITIS) invite la communauté universitaire à venir réfléchir à ce futur passionnant lors d’un débat-conférence qui se tiendra le mercredi 4 avril, à 11 h 30, au Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la scène (LANTISS) situé au local 3655 du pavillon Louis-Jacques-Casault. Les invités seront Jean Lanoix, auteur du livre Internet 2025, ainsi que Frédérick Giasson, designer logiciel des projets Talk Digger. Il y aura à cette occasion une démonstration sonore futuriste au LANTISS. Pour réservation: daniel.allard@itis.ulaval.ca.
Journée d’étude de la Faculté de droit
Le 30 mars aura lieu la 5ie Journée d’étude de la Faculté de droit consacrée à la modernisation écologique et internationale du droit et de ses institutions. L’événement se tiendra au local 2419 du pavillon Charles-De Koninck et réunira, de 9 h à 15 h, sept jeunes chercheurs qui aborderont ce thème sous différents aspects. Présentée par la Chaire de recherche du Canada en droit de l’environnement, le Groupe de recherche sur les aspects juridiques de l’intégration économique (AJIT) et l’Association étudiante des cycles supérieurs en droit, cette journée d’étude est consacrée aux nouveaux chercheurs, diplômés de l’Université Laval et spécialisés dans des domaines de recherche d’avant-garde. Les conférenciers y présenteront les résultats des travaux de recherche réalisés dans le contexte de leurs études aux cycles supérieurs. La Journée sera ainsi l’occasion d’examiner les transformations du droit sous le regard neuf d’une nouvelle génération de chercheurs. Information et inscription: Christine.gagnon.1@ulaval.ca
Découvrir la littérature flamande
Le Salon international du livre de Québec accueillera une importante délégation d’auteurs flamands pour la durée du Salon, du 11 au 15 avril. Le public québécois sera invité à découvrir, par des activités multiples, les auteurs belges d’expression néerlandaise que sont Benno Barnard, Luc Devoldere, Stefan Hertmans, Bart Moeyaert, Yves Petry et Annelies Verbeke. Philippe Noble, traducteur littéraire émérite des œuvres néerlandaises en français et l’un des plus grands spécialistes de la littérature flamande, les accompagne. Il sera sur le campus le jeudi 12 avril, à 15 h, au local 3244 du pavillon Charles-De Koninck pour une conférence publique qui tracera le portrait d’une littérature flamande contemporaine à travers le prisme de la traduction en français d’œuvres néerlandaises majeures.
La diaspora des photographes yoruba
Le Groupe d’étude et de recherche sur les sociétés africaines (GERSA) et le Département de sociologie présente une conférence d’Érika Nimis, stagiaire postdoctorale à la Chaire de recherche du Canada en histoire comparée de la mémoire (CÉLAT). Celle-ci portera sur «La diaspora des photographes yoruba en Afrique de l’Ouest au 20e siècle» et aura lieu le lundi 16 avril, à 11 h 30, au local 5172 du pavillon Charles-De Koninck. Dès son invention en 1839, la photographie se développe partout dans le monde, accompagnant l’expansionnisme européen. En Afrique de l’Ouest, dès les années 1860, la photographie professionnelle devient le monopole des «Côtiers», c’est-à-dire des Ghanéens, des Togolais, des Béninois et des Nigérians. Après avoir brièvement expliqué les raisons de cette particularité régionale, la conférencière s’attardera aux réseaux de photographes nigérians d’origine yoruba (l’une des principales composantes ethniques du Nigeria) dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment au Niger et en Côte d’Ivoire. Cette présentation soulignera l’originalité et le dynamisme de ces réseaux yoruba au siècle dernier et la contribution unique de ces migrants, tous originaires du même endroit, au développement de la photographie en Afrique de l’Ouest, autant en termes techniques, économiques qu’esthétiques et culturels.
Colloque sur l’éducation et la formation autochtones
Le Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA), en partenariat avec l’Association étudiante autochtone de l’Université (AÉA), se penchera sur les questions d’éducation et de formation autochtones lors de son colloque annuel. Cet événement aura lieu les jeudi et vendredi 12 et 13 avril à l’auditorium Jean-Paul-Tardif du pavillon La Laurentienne. Les participants profiteront de l’occasion pour approfondir la compréhension des enjeux de l’éducation en milieu autochtone et mettre en lumière les perspectives d’avenir dans lesquelles s’inscrivent les questions d’éducation. Ils s’interrogeront, entre autres, sur le sens de l’enseignement offert à ceux qui fréquentent l’école du préscolaire au secondaire, sur la place qu’y tiennent la langue vernaculaire, la langue officielle, les connaissances et les savoir-faire traditionnels ainsi que sur la conciliation entre les différents objectifs de formation, l’intégration au monde professionnel et la transmission d’aptitudes et de savoirs culturels. Fidèle à son format habituel, ce colloque débutera le jeudi après-midi avec les présentations des recherches autochtones en cours. Les réflexions, les échanges et les débats autour de la thématique de l’éducation et de la formation autochtones se dérouleront principalement le vendredi. Pour inscription: www.ciera.ulaval.ca.
Discours jésuistique et rhétorique amérindienne
Comment les missionnaires jésuites, appartenant à l'élite intellectuelle européenne et ayant été formés pendant des années à l'art du discours public et du théâtre afin de se préparer à leur mission d'évangélisation, perçurent-ils les pratiques rhétoriques indiennes? Quelle influence la tradition dont ils étaient issus a-t-elle eu sur leur capacité d'accommodation aux formes oratoires du Nouveau Monde? C’est de ce sujet pour le moins original qu’il sera question lors de la conférence donnée par Céline Carayon, doctorante en histoire coloniale au collège Willam and Mary (Williamsburg au États-Unis), dans le cadre des Midis du Centre interuniversitaire d'études québécoises. Intitulée «Dans la peau d'un orateur indien: Performance et conversion dans les missions jésuites en Nouvelle France», la communication aura lieu le jeudi 5 avril, à midi, au local 3244 du pavillon Charles-De Koninck. La conférencière abordera l’affrontement de deux traditions oratoires et rhétoriques, celle des missionnaires et celle des Amérindiens à l'époque coloniale française. La rencontre de cultures et de croyances hautement divergentes en Nouvelle-France durant les deux premiers siècles de contact colonial donna également lieu à la confrontation, plus méconnue, de deux riches traditions rhétoriques. L'omniprésence et la volubilité de l'art oratoire indien en contexte diplomatique, commercial ou spirituel, et le recours des orateurs indigènes au verbe aussi bien qu'aux gestes, chants, danses et expressions faciales les plus diverses, ont irrémédiablement placé les missionnaires jésuites devant le paradoxe de «l'éloquent barbare».