Matthew Hatvany, professeur de géographie historique de l'environnement et membre du CIEQ-Laval, donnera la conférence «Maori, Pakeha et Néo-Zélandais. Espace, temps et notion du développement durable dans la société coloniale», le 4 décembre, à 12 h, au local 3244 du pavillon Charles-De Koninck. Entre 1875 et 1925, les plaines d’Hauraki, la plus importante zone de terres humides en Nouvelle-Zélande, ont été transformées par le défrichement, l’endiguement et le drainage des marécages. Parmi les plus riches écosystèmes du monde et exploité de façon durable pendant des siècles par les Maoris, ce milieu diversifié a été transformé, en moins de 50 ans, en paysage laitier par les Pakehas – les colons européens. Cette transformation est généralement vue comme l’héritage d’une culture, celle d’un peuple colonial rendu aveugle par une approche productiviste de l’agriculture. Cependant, en utilisant une approche de longue durée, Matthew Hatvany démontrera comment ce changement environnemental tient moins à une question de culture qu’à une question de contexte de civilisation. Avec des générations de Pakehas nées en Nouvelle-Zélande, le sentiment d’appartenance au paysage a changé et, avec cette mutation, la compréhension de la place de l’être humain dans l’environnement s’est aussi modifiée. Aujourd’hui, la renaturalisation de l’environnement et l’avenir du développement durable dans des lieux perturbés comme les plaines d’Hauraki dépendent du passé et d’une meilleure compréhension de l’histoire environnementale des échecs et des succès des peuples. En d’autres termes, nul peuple – autochtone ou colonial – n’est culturellement prédisposé à être un destructeur de l'environnement. Des projections de cartes et de photographies prises par l'auteur durant son année sabbatique en Nouvelle-Zélande serviront son propos. Cet événement s'inscrit dans les Midis du CIEQ.
Jeux photoniques
Le Regroupement des étudiants en optique et photonique présente aujourd’hui, jeudi 27 novembre, la toute première compétition des Jeux photoniques. Destinée aux élèves de cinquième secondaire, cette compétition amicale a pour but de favoriser l'apprentissage de l'optique et de la photonique par l'application concrète de principes de physique et la résolution de problèmes. Une soixantaine d’élèves des écoles secondaires Vanier et Jean-de-Brébeuf, divisés en équipe de quatre ou cinq participants, se mesureront lors de l’événement. Ils disposeront du même matériel et des mêmes outils pour réaliser une série d'épreuves qui fera appel à leurs connaissances et talents artistiques de même qu'à leur débrouillardise, imagination et esprit d'équipe. Des étudiants universitaires en optique et photonique superviseront les épreuves. Des prix d'une valeur totale dépassant 1 000 $ seront remis aux équipes qui s'illustreront. Une visite guidée des laboratoires du Centre d'optique, photonique et laser clôturera la journée.