Parmi les diplômés présents, Lilianne Tremblay fait partie de celles qui ont profité de cette journée pour renouveler le contact avec d’anciens collègues et se remémorer quelques anecdotes. Elle, qui a obtenu son diplôme de sciences infirmières en 1957, se souvient notamment qu’à l’époque elle recevait 8 $ par mois pour son travail, et qu’elle devait rembourser les seringues qu’elle cassait par mégarde… «Je crois que c’est l’amour du métier et l’empathie pour les gens qui nous a permis de poursuivre cette carrière, a-t-elle affirmé. Il s’agit ni plus ni plus d’une vocation.»
Marie Morneau, présidente du conseil d’administration de l’ADUL, a remis une plaque honorifique à chaque diplômé jubilaire. Diane Morin, doyenne de la Faculté des sciences infirmières, a également pris la parole: «Je considère ce 50e anniversaire comme un symbole très fort. a-t-elle souligné. C’est un grand honneur de constater que vous vous êtes déplacés ici aujourd’hui et que vous êtes toujours animés de ce sentiment de fierté professionnelle. Votre présence nous rappelle les défis qui sont les nôtres et nous donne cette dose d’énergie pour poursuivre le travail.» Pour sa part, le recteur Denis Brière a tenu à souligner la contribution exemplaire de ces professionnels de la santé : «Par votre cheminement professionnel et votre engagement envers la société, vous êtes un exemple d’implication pour nous tous. Ça me fait chaud au cœur de constater que vous avez conservé un réel sentiment d’appartenance à l’endroit de votre alma mater.»