Un parcours de mini-golf été comme hiver. Des zones de repos remplies de verdure. De l'opéra en salle et en plein air. Voilà un aperçu des projets qui seront réalisés grâce au chantier transformateur Un campus vibrant, l'un des six chantiers créés pour déployer des actions concrètes liées aux objectifs du plan institutionnel quinquennal 2023-2028 de l'Université Laval.
«On veut un campus dynamique, énergique et habité. On le veut culturellement riche et diversifié, inclusif et accessible à tous, innovant et stimulant intellectuellement, socialement engagé et connecté à sa ville – on souhaite que les gens y viennent sans gêne –, et on veut enfin qu'il soit visible et rayonnant à l'externe», indique en entrevue René Lacroix. Le vice-recteur aux infrastructures et à la transformation, responsable de ce chantier, a ainsi déterminé ce qu'était un «campus vibrant et attractif» en compagnie de son équipe qui cumule des compétences variées, notamment en organisation d'événements, en mobilité active et en aménagement de l'espace.
Ensemble, ils ont défini les paramètres qui allaient les guider dans la sélection de projets parmi une trentaine proposés par des membres de l'équipe et de la communauté. «On a regardé s'il y avait des coups de cœur. On s'est attardés à la faisabilité et on a évalué s'il y avait des bonifications sur les éléments déjà existants qui nous permettraient de faire des avancées rapides pour stimuler le campus», poursuit le vice-recteur.
Au terme de quatre rencontres, l'équipe du chantier a misé sur une douzaine de projets qui verront le jour dans la prochaine année. Comme il a été mentionné précédemment, dès cet été, le terrain de pratique extérieur de golf du PEPS sera bonifié d'une nouvelle installation, un parcours de neuf trous de mini-golf. «La structure pourra être démontée à l'automne et installée à l'intérieur pour permettre à la communauté de s'amuser à l'année. C'est une activité sociale à pratiquer entre membres du personnel et entre membres étudiants. On s'inspire des terrains de pétanque au pied du pavillon Félix-Antoine-Savard ou derrière le pavillon Charles-Eugène-Marchand, qui sont très utilisés. On recherchait le même esprit pour susciter de petites compétitions amicales entre facultés ou départements», explique René Lacroix.
Il ajoute que le campus vibrera aussi cet été sous le signe de la musique avec plusieurs projets artistiques. Classes de maître et prestations lyriques ouvertes à la communauté, spectacle grand public en plein air et opéra ludique animeront la cité universitaire, avec notamment la collaboration des membres de la Faculté de musique.
René Lacroix et son équipe misent également sur des projets pilotes qui pourront s'étendre à l'ensemble du campus. Il parle d'«espaces biophiles», comme il en existe un baigné de lumière et rempli de plantes dans la passerelle entre les pavillons Gene-H.-Kruger et Abitibi-Price. «On va sélectionner quelques espaces communs, comme des cafétérias ou des zones de repos, pour les transformer, les verdir et faire des tests pour voir comment les plantes s'adaptent et évoluent», indique le vice-recteur, au sujet de ces îlots de verdure qui apparaîtront d'ici un an.
Ce n'est qu'un début, prévient-il, puisque l'équipe du chantier Un campus vibrant ira puiser de nouvelles idées en lançant un appel à projets auprès de la communauté universitaire en mai ou en juin.