Près de dix millions de Canadiens, dont 80 % de la population rurale du pays, dépendent des eaux souterraines comme source d’eau potable. Le Canada ne subit pas encore de surexploitation généralisée de ses eaux souterraines, mais un certain nombre de problèmes sérieux existent à l’échelle locale ou régionale. Selon le comité d’experts, un cadre national de collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux est nécessaire pour enrichir les connaissances scientifiques et pour améliorer la gestion et la gouvernance en matière d’eaux souterraines dans le contexte d’une demande croissante, des changements climatiques et des autres menaces qui planent sur cette ressource. Les gouvernements doivent mieux connaître la qualité et la quantité des eaux souterraines et faire périodiquement état des progrès accomplis en vue d’assurer une gestion durable de cette ressource vitale, estiment les experts.
Le rapport a été commandé par Ressources naturelles du Canada au Conseil des académies canadiennes. Cet organisme indépendant, chargé d’apporter un éclairage sur des enjeux de société à la lumière des connaissances scientifiques existantes, a constitué le comité d’experts qui a étudié la question des eaux souterraines. Le comité était formé de chefs de file en science des eaux souterraines ainsi que d’experts des aspects sociologiques, économiques et juridiques de la gestion durable des eaux souterraines. Les faits saillants du rapport et le rapport complet sont sur le site du Conseil des académies canadiennes au www.scienceadvice.ca/fr.