8 décembre 2025
Le ministre fédéral Heath MacDonald découvre le pôle agro-tech de l'Université Laval
Le ministre a pris connaissance de la vision de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation en matière de souveraineté alimentaire et d'agriculture durable et performante
Steve Labrie, directeur du Centre STELA, André Darveau, vice-recteur exécutif et vice-recteur aux ressources humaines et aux finances, Martin Fortier, vice-recteur adjoint à l’Internationalisation et à la valorisation de la recherche, de la création et de l’innovation, Sophie Chatel, députée de Pontiac–Kitigan Zibi, Heath MacDonald, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Dominique Michaud, directeur du CRIV, et Denis Roy, doyen de la FSAA.
— Université Laval, Yan Doublet
Le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada, Heath MacDonald, était de passage sur le campus le 4 décembre. Cette visite était l'occasion d'en apprendre davantage sur l'Université Laval, sur les activités de recherche et d'enseignement de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation (FSAA) et sur la stratégie de déploiement du nouveau pôle agro-tech.
Cette stratégie ambitieuse permettra de contribuer aux objectifs de souveraineté et de durabilité du Québec et du Canada dans le secteur agroalimentaire, favorisant la collaboration entre l'Université Laval, l'industrie et les gouvernements afin d'accélérer l'innovation.
L'Université se positionne ainsi comme un pôle francophone de référence en matière de technologies agroalimentaires à l'ère de l'agriculture 5.0. Les activités de recherche et d'enseignement miseront sur l'intégration de l'intelligence artificielle, de la robotique, de la biotechnologie et des pratiques agroécologiques afin de stimuler la productivité et de réduire l'impact environnemental.
«Le pôle agro-tech nous permettra d'attirer des talents, mais aussi des partenariats. Nous voulons nous assurer de tirer parti de toute notre expertise ici, aux laboratoires, mais aussi dans d'autres domaines et dans d'autres facultés, comme en ingénierie. Avec la recherche transversale et la formation multidisciplinaire, nous souhaitons développer de nouvelles innovations appliquées à l'agriculture», soutient Martin Fortier, vice-recteur adjoint à l'Internationalisation et à la valorisation de la recherche, de la création et de l'innovation.
Ce pôle agro-tech repose notamment sur la construction d'un nouveau pavillon des sciences de l'agriculture et de l'alimentation pour remplacer le pavillon Paul-Comtois. D'une superficie de 18 000 m², il serait voué à la formation et à la recherche. Seule faculté francophone des sciences de l'agriculture et de l'alimentation en Amérique du Nord, elle forme déjà 85% des agronomes au Québec. Des infrastructures modernes favoriseront la formation de professionnels qualifiés, l'attraction de talents et la conception de technologies de pointe.
«Chaque année, la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation forme un nombre croissant de personnes diplômées en recherche qui contribuent à l'innovation et à la compétitivité du Québec. Pourtant, nos infrastructures actuelles limitent notre capacité à accueillir davantage de talents au premier cycle. Il est temps de franchir un pas audacieux: moderniser et innover. Un nouveau pavillon d'enseignement et de recherche qui remplacera le pavillon Paul-Comtois offre la solution la plus efficace et durable pour renforcer nos plateformes scientifiques, combler la pénurie de talents et propulser le secteur bioalimentaire québécois et canadien sur la scène mondiale», souligne Denis Roy, doyen de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation.
La rencontre s'est conclue avec la visite du Centre de recherche et d'innovation sur les végétaux (CRIV), situé dans le pavillon Envirotron, et du Centre de recherche en sciences et technologies du lait (STELA), au pavillon Paul-Comtois. La délégation a pu découvrir des projets en lien avec la régénération des zones humides et les fermes verticales, en plus de recherches sur les produits laitiers et les aliments transformés.
«En tant que ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, c'est formidable de voir ce que cette institution fait pour les différents secteurs, notamment celui des produits laitiers, sur lequel nous nous sommes concentrés lors de notre tournée, et celui des produits à base de plantes. Je pense que l'importance réside dans le fait que les décisions et les politiques sont basées sur la science, ce qui renforce les orientations que le gouvernement devrait suivre», conclut le ministre Heath MacDonald.
