
Les étudiantes et étudiants autochtones Alec Mahone, Jessica Dorion et Rosalie Chamberland ont eu l'occasion de répondre aux questions de la rectrice Sophie D'Amours sur leurs différents parcours de vie et sur la façon dont ils se sont intégrés à l'Université Laval.
— Université Laval, Yan Doublet
En action sur le chemin de la réconciliation depuis plus de cinq ans, l'Université Laval souhaite aller plus loin. «Les efforts que l'on a déployés démontrent une volonté sincère de transformation. Mais il y a encore beaucoup à faire et il faut le faire avec humilité et engagement», a exprimé la rectrice Sophie D'Amours lors de la Rencontre des gestionnaires, le 5 novembre.
Cette rencontre, dont l'objectif était de créer un espace de partage, de sensibilisation et de réflexion, a réuni plus de 150 cadres au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack.
Comme le veut le protocole autochtone, un mot de sagesse a été prononcé dès le début de l'événement par Michèle Audette, sénatrice et conseillère principale à la réconciliation et à l'éducation des Premiers Peuples à l'Université Laval. «En 2025, je peux dire qu'il y a un respect [envers les Premiers Peuples], parce que cette grande université a ouvert son cœur, son esprit, son approche pour faire en sorte qu'on fasse les choses autrement. Ça, pour moi, c'est précieux.»

Michèle Audette, sénatrice et conseillère principale à la réconciliation et à l'éducation des Premiers Peuples à l'Université Laval
— Université Laval, Yan Doublet
Au cours de cette rencontre animée par Alexandre Bacon, innu de Mashteuiatsh, quatre témoignages vidéo inspirants de membres de la communauté universitaire ont été projetés.
Les étudiantes et étudiants autochtones Jessica Dorion, Alec Mahone et Rosalie Chamberland ont également eu l'occasion de répondre aux questions de Sophie D'Amours sur leurs différents parcours de vie et sur la façon dont ils se sont intégrés à l'Université Laval.
Animé par Michèle Audette, un panel valorisant les perspectives autochtones a quant à lui réuni Francis Verreault-Paul, chef de l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador, Megan Lukaniec, professeure à l'Université Laval, et Emmanuelle O'Bomsawin, psychiatre au CIUSSS de la Capitale-Nationale.
Nouvelle version du plan
L'adoption du plan En action avec les Premiers Peuples, en 2020, a été le premier grand pas de l'Université Laval sur le chemin de la réconciliation.
Pour l'équipe de direction, le moment est venu de faire une mise à jour de ce plan et d'en présenter une nouvelle version, qui doit être prête au début de l'année 2026.
Les gestionnaires présents à la rencontre ont pu contribuer à la réflexion sur cette nouvelle version du plan. Cette activité s'inscrit dans une démarche de consultation qui a démarré au printemps dernier.
«On aimerait proposer un plan d'action qui est renouvelé, mais qui est réaliste aussi et mobilisateur, pour que l'ensemble de notre communauté universitaire ait vraiment le goût d'y contribuer», a expliqué Cathia Bergeron, vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes.




















