
Félicia Nicole est récipiendaire de la Médaille académique d'Or du Gouverneur général.
— Courtoisie
«À ma deuxième année de baccalauréat, je disais que jamais je n'allais faire une maîtrise. Mais après avoir terminé, je me suis dit: "Go, on continue!"», confie Félicia Nicole en souriant.
Motivée par le désir d'approfondir ses connaissances, la finissante souhaitait s'inscrire à une maîtrise à temps plein, qui s'est finalement transformée à temps partiel. Une offre d'emploi alléchante du ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie comme conseillère en logistique événementielle est venue changer ses plans.
Habituée à concilier études et emploi pendant son baccalauréat, elle a toutefois vécu un véritable changement de rythme. «Je suis passée d'une étudiante à temps plein qui travaille à temps partiel à une étudiante à temps partiel qui travaille à temps plein. Il a fallu que je fasse le switch vers la vie professionnelle, que je sois plus serrée dans ma façon de structurer mon travail et mes horaires», raconte-t-elle.
L'excellence de sa maîtrise professionnelle et de ses résultats scolaires, et l'efficacité et la rigueur dont elle a fait preuve tout au long de ses études lui ont valu la Médaille académique d'Or du Gouverneur général.
Des retombées concrètes
Les compétences acquises durant la maîtrise servent quotidiennement à Félicia. Elle se souvient de son cours Communication politique durant lequel elle avait suivi la campagne de Bruno Marchand à la mairie de Québec et interviewé son attaché de presse. «Ça m'a aidée d'avoir cette connaissance du milieu, de savoir comment ça se passe dans le bureau d'un cabinet politique.»
Son cours Études de cas en communication institutionnelle l'a aussi marquée. «On avait choisi le ministère de l'Économie. Ça m'a aidée à comprendre comment fonctionne la communication interne dans une grosse organisation comme un ministère», rapporte-t-elle. Tous ses travaux en communication publique lui ont aussi permis de peaufiner son jugement critique et ses techniques d'analyse.
En plus de ses cours de programme, Félicia a suivi le cours Comportement humain et organisation. «Ça m'a beaucoup aidée à comprendre les personnes avec qui je travaille et leur personnalité, et comment être une leader. Dans mon quotidien, je collabore souvent avec de nouvelles personnes. Ça facilite mon travail d'avoir ces petites sensibilités», souligne la diplômée, qui souhaite un jour devenir gestionnaire.
Félicia est convaincue que ses études supérieures lui ont permis d'avancer dans sa carrière pour obtenir un poste plus stratégique. «Quand j'ai terminé ma maîtrise, j'ai transféré du poste en événementiel au poste de relationniste média, ou conseillère en affaires publiques, ça dépend des jours, ajoute-t-elle en riant. J'aime m'occuper du contenu, réfléchir sur quoi dire et de quelle façon.»
Elle ne regrette aucunement sa décision de poursuivre à la maîtrise. Elle la recommande d'ailleurs à toutes les personnes qui hésitent, notamment aux stagiaires qu'elle croise au Ministère.
«Boucler la boucle»
Félicia raconte être fébrile en vue de la Collation des grades. Avec la COVID, elle n'a pas participé à sa cérémonie de baccalauréat. «Je me suis dit: "C'est quand même important que j'y aille une fois dans ma vie." Je ne ferai pas de doctorat, donc c'est ma dernière chance», souligne la diplômée.
L'événement marque pour elle la fin d'un chapitre et l'ouverture officielle du prochain.