Le gala national Chapeau, les filles! s'est tenu le 9 juin 2025 au Théâtre Capitole. De gauche à droite: Caroline Cloutier (mentore), Éliane Harvey, Willian Ney Cassol (mentor), Maeve Gagnon-Kavanagh, Laura Morissette, Laurence Caron, Véronique Dallaire, Annabelle Poulin, Véronique Audet (mentore), Binta Mariko, Sylvie Daniel (directrice du Département des sciences géomatiques) et Janani Sivarajah (mentore). Étaient absentes les lauréates Sarah-Ève Fontaine et Juliette Simard.
— Yan Doublet
Le concours Chapeau, les filles! et son volet universitaire, appelé Excelle Science, soulignent la volonté, le courage, le travail et l'engagement des étudiantes qui font le pari d'exercer une profession ou un métier traditionnellement masculin.
En plus de valoriser les femmes qui choisissent d'évoluer dans un milieu professionnel à prédominance masculine, ce concours vise à mettre en lumière des modèles féminins hors des sentiers battus.
Neuf étudiantes de l'Université Laval sont lauréates du volet Excelle Science en 2025. Elles ont reçu leur prix à l'occasion du gala national Chapeau, les filles!, qui s'est tenu le lundi 9 juin en matinée au Théâtre Capitole.
Chacune des lauréates a été appuyée dans le dépôt de sa candidature par un membre du personnel de l'Université Laval qui a joué pour elle le rôle de mentore ou mentor. Sources d'inspiration, ces personnes ont été choisies par les étudiantes pour l'influence positive qu'elles ont eue sur leur parcours universitaire.
ULaval nouvelles a communiqué avec les gagnantes et des mentores et mentors pour en apprendre plus sur le parcours de chaque lauréate.
Lauréates ULaval de Chapeau, les filles! 2025
Laurence Caron
Étudiante de 4e année du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Prix Ressources naturelles et forêts (remis par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts)
Mentor: Dominic Toupin, chargé de cours au Département des sciences du bois et de la forêt
Laurence Caron a précisé ses intérêts professionnels au fil d'une diversité d'expériences de vie. Par le passé, elle a étudié en sciences infirmières et a travaillé dans le domaine du génie civil. Ce parcours l'a menée à choisir le génie forestier, où elle peut allier ses passions pour la biologie et l'ingénierie. Elle est aujourd'hui ingénieure forestière chez Domtar, dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, et elle espère évoluer professionnellement à long terme dans cette entreprise.
Véronique Dallaire
Étudiante de 3e année du baccalauréat en génie industriel
Faculté des sciences et de génie
Prix Environnement (remis par le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs)
Mentore: Caroline Cloutier, chargée d'enseignement au Département de génie mécanique
Aimant aider les gens, Véronique Dallaire a choisi d'étudier en génie industriel surtout pour la possibilité qu'elle aurait de contribuer à améliorer le travail des personnes au quotidien. Ce qu'elle apprécie le plus de son domaine, ce sont les défis à relever, la résolution constante de problèmes et l'usage de l'esprit critique. Elle souhaite dans sa future carrière faire un peu plus de gestion, mais elle est persuadée que les compétences de base acquises en génie industriel lui seront très utiles.
Sarah-Ève Fontaine
Étudiante de 4e année du baccalauréat en génie industriel
Faculté des sciences et de génie
Prix Excelle Science (remis par le ministère de l'Enseignement supérieur)
Mentore: Caroline Cloutier, chargée d'enseignement au Département de génie mécanique
Tout au long de son baccalauréat, Sarah-Ève Fontaine s'est engagée dans des activités parascolaires. Elle s'est notamment impliquée dans l'Association étudiante de génie industriel de l'Université Laval (AEGIL) et dans la compétition internationale de l'Institut des ingénieurs industriels et de systèmes (IISE). Sa capacité d'organisation et son leadership incontesté ont fait d'elle un modèle à suivre. Elle occupe présentement un poste dans le domaine de l'ingénierie chez PepsiCo Canada.
Maeve Gagnon-Kavanagh
Étudiante de 3e année du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Prix Excelle Science (remis par le ministère de l'Enseignement supérieur)
Mentore: Véronique Audet, ingénieure forestière et responsable de promotion et d'information sur les études à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Enfant, Maeve Gagnon-Kavanagh rêvait d'un métier qui lui permettrait de contribuer à sauvegarder l'environnement. Elle a choisi la foresterie parce que ce domaine favorise une gestion durable des ressources naturelles. Pendant ses études universitaires, elle a eu l'occasion de se familiariser avec l'organisation événementielle en étant coordonnatrice du Salon de la forêt. Elle souhaite devenir ingénieure forestière en région pour favoriser une gestion de proximité. Selon elle, il est important de trouver des solutions adaptées aux réalités locales et aux particularités régionales.
Éliane Harvey
Étudiante de 3e année du baccalauréat en sciences géomatiques
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Prix Fais briller ta région! (remis par le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation)
Mentor: Willian Ney Cassol, professeur au Département des sciences géomatiques
Les sciences géomatiques réunissent plusieurs des champs d'intérêt d'Éliane Harvey, notamment les mathématiques et le droit qui la passionnent. Elle souhaite devenir arpenteuse-géomètre parce que cette profession est très diversifiée et qu'elle offre souvent l'occasion de relever de nouveaux défis. Même si la profession est à prédominance masculine, elle s'y sent tout à fait à sa place et adore le domaine de l'arpentage.
Binta Mariko
Étudiante de 3e année du baccalauréat en génie des eaux
Faculté des sciences et de génie
Prix Persévérance (remis par la Centrale des syndicats du Québec)
Mentore: Estefania Esquenazi, conseillère au Centre d'aide aux étudiants
Ayant grandi dans une région du Mali où l'accès à l'eau potable est difficile, Binta Mariko a choisi d'étudier en génie des eaux pour mieux comprendre les enjeux liés à cette ressource essentielle. Ce qu'elle aime le plus de son domaine, c'est de voir que l'ingénierie apporte des réponses à des besoins concrets liés à l'eau et qu'elle contribue à offrir un meilleur accès à cette ressource pour tous et toutes. Plus tard, la future ingénieure souhaite mettre ses compétences au service de projets concrets, notamment ceux qui visent à améliorer l'accès à l'eau dans les régions isolées.
Laura Morissette
Étudiante de 4e année du baccalauréat en génie industriel
Faculté des sciences et de génie
Prix Excelle Science (remis par le ministère de l'Enseignement supérieur)
Mentore: Caroline Cloutier, chargée d’enseignement au Département de génie mécanique
Laura Morissette a choisi le génie industriel pour son approche concrète de la résolution de problèmes et son influence sur l'efficacité des organisations. Ses implications parascolaires à l'Université Laval, notamment sa participation à l'initiative Génie uELLES, lui ont permis de développer son leadership et d'apprendre à collaborer sur plusieurs projets en génie. Elle travaille maintenant chez BRP, où elle a intégré l'équipe de développement de nouveaux produits.
Annabelle Poulin
Étudiante de 2e année du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Prix Ressources naturelles et forêts (remis par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts)
Mentore: Janani Sivarajah, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt
Après une pause de deux ans dans ses études, Annabelle Poulin a découvert, grâce à sa famille, une nouvelle passion: la foresterie. Elle s'est alors inscrite à des études collégiales en technologie forestière, puis a profité de la passerelle DEC-BAC pour faire son entrée à l'université. Toujours enchantée de son choix de domaine d'études, elle dit surtout apprécier la grande diversité de possibilités qu'il offre et le fait qu'il soit en constante évolution. Actuellement, l'étudiante collabore à un projet portant sur la norme SFI en foresterie urbaine, ce qui lui a permis de participer à une conférence internationale en mai.
Juliette Simard
Étudiante de 3e année du baccalauréat en génie mécanique
Faculté des sciences et de génie
Prix Formation d'avenir (remis par les ministères de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur)
Mentor: François Guay, chargé d'enseignement au Département de génie mécanique
Ce que Juliette Simard aime le plus de son programme d'études, c'est trouver des solutions à des problèmes concrets ainsi que voir les idées devenir réalité. Attirée depuis toujours par le côté terrain du génie, elle est fascinée par l'industrie lourde, notamment en raison de l'ampleur et de la complexité de ses projets. Au cours de son baccalauréat, elle a cofondé ULIX, un projet étudiant qui vise à construire une moto électrique à partir de zéro.