21 novembre 2024
Coup d'envoi de la 2e saison de la série vidéo La science, pas si compliquée!
Après avoir répondu aux questions d'élèves de niveau primaire, la série de vulgarisation scientifique se penche maintenant sur les interrogations de la population de Québec
L'Université Laval lance la deuxième saison de sa série La science, pas si compliquée! Comptant 20 vidéos, elle met en valeur la diversité des expertises de la communauté universitaire et ses talents de vulgarisation. D'autres capsules alimenteront la série dans les prochaines semaines.
Pour ce projet, une cabine vidéo a été installée au Musée de la civilisation, au Grand Marché de Québec, dans le quartier Petit Champlain et sur le campus de l'Université Laval. Les passantes et passants pouvaient y enregistrer une question scientifique qui les intrigue. Une centaine de personnes ont répondu à l'appel.
Plusieurs de leurs questions font écho aux préoccupations actuelles, notamment quant au réchauffement climatique, à l'environnement, à la santé mentale, à la géopolitique et à l'intelligence artificielle.
En deux minutes, les spécialistes répondent à ces questions multiples et diversifiées. Le réchauffement climatique a-t-il un impact sur les aurores boréales? Comment la mémoire fonctionnelle-t-elle? Comment peut-on expliquer l'essor du populisme dans les démocraties? La viande rouge du Québec a-t-elle une empreinte environnementale plus grande que des lentilles cultivées à l'étranger?
«Répondre de façon innovante aux grands enjeux de société passe par la création d'espaces d'échanges. En allant à la rencontre des citoyens et des citoyennes de Québec, l'Université Laval favorise la médiation scientifique et stimule le dialogue sur des questions d'importance, enrichissant ainsi mutuellement les savoirs universitaires et les savoirs citoyens», souligne Eugénie Brouillet, vice-rectrice à la recherche, à la création et à l'innovation.
La doctorante Camille Sainson accueillait les gens et leur expliquait le fonctionnement de la cabine vidéo. «En ayant la possibilité de nous installer dans des lieux de passage et de culture, il était facile d'intéresser les gens curieux, d'inviter petits et grands à poser des questions sur le monde qui nous entoure. Si le fait d'être filmé pouvait en rebuter certains, j'ai globalement pu motiver un grand nombre de personnes à participer. En discutant, en leur présentant le projet, les passants étaient bien vite intéressés et n'ont pas hésité à s'installer dans la cabine!»
— Yan Doublet
Rapprocher la science du grand public
«Je trouve que c'est une idée qui est vraiment extraordinaire, parce que ça permet aux gens qui n'osent peut-être pas franchir les portes du campus […] de poser les questions qui les taraudent à la lumière de l'actualité, indique Aurélie Campana, doyenne de la Faculté des sciences sociales. Le défi, c'est de répondre dans des temps très courts, mais on se prête au jeu!»
Parmi les membres de la communauté de recherche approchés pour répondre à une question, le taux d'acceptation atteignait presque 100%.
«C'est très important de consacrer une partie de notre temps comme professeur, comme chercheur, à répondre au grand public, soutient Steven Laureys, professeur à la Faculté de médecine. C'est notre mission d'expliquer avec des mots simples, mais justes, ce qu'on sait sur des questions qui ont parfois l'air simples, mais qui sont en réalité beaucoup plus complexes.»
Cette deuxième saison de la série La science, pas si compliquée! est soutenue par les chantiers transformateurs du Plan institutionnel ULaval 2023-2028. Le projet a été piloté par la Direction des communications avec la collaboration de nombreux partenaires sur le campus, dont le Service des immeubles pour la conception et la construction de la cabine. «Ce qui nous rend fiers, c'est que ce projet est non seulement collectif, mais aussi créé à 100% à l'interne en faisant appel aux talents présents dans différentes unités», affirme Sarah-Joëlle Bertrand, directrice adjointe, Image de marque et publicité de notoriété à la Direction des communications.
