Du 14 au 16 juin, l’Université Laval accueillera le Grand défi Pierre Lavoie sur son campus, qui se transformera en centre névralgique de la 16e édition de cet événement totalement renouvelé. Depuis le 3 juin, plusieurs membres de la communauté sont à pied d’œuvre pour assurer l’accueil des 215 équipes de cyclistes du 1000 KM, des 5000 participants de La Boucle et des nombreux bénévoles.
Le comité organisateur de l’Université Laval, qui vient en appui au Grand défi, a amorcé l’ensemble des préparatifs il y a plus de six mois. Chapeauté par le Vice-rectorat aux infrastructures et à la transformation (VRIT), il s’assure de répondre aux demandes de l’événement tout en tenant compte des contraintes de l’Université.
Selon Etienne Chabot, coordonnateur de l’événement pour le volet universitaire, l’implication de l’Université dans le Grand défi s’inscrit dans l’objectif de dynamiser le campus et de l’ouvrir davantage à la collectivité.
«Il s’agit d’un partenariat porteur qui met à contribution l’expertise du personnel des différentes unités impliquées, que ce soit le Service des immeubles, Services campus, le Service de sécurité et de prévention, la Direction des technologies de l’information, le Service des activités sportives, le Service Web et du recrutement étudiant et la Direction des communications. J’en profite pour les remercier et pour souligner la grande qualité de leur travail. Leur contribution exceptionnelle à ce projet favorise le développement d’un campus vibrant. »
Électricité, eau potable et aménagement extérieur
Pour toutes les demandes, le comité organisateur et le Grand défi gardent en tête la tenue d'un événement dans un contexte de développement durable, notamment avec le retrait des 200 véhicules récréatifs qui accompagnaient les cyclistes lors des 15 dernières éditions.
Sur le campus seront installés des scènes, des exposants, un chapiteau, des spas et des sécheuses en plein air. Pour éviter l’utilisation de génératrices et limiter la pollution, l’Université Laval a mis beaucoup d’efforts pour raccorder l’électricité afin d'alimenter tous ces équipements.
C’est une implication majeure du Service des immeubles (SI), affirme Éric Audet, directeur adjoint – réseaux et voirie au SI et membre du comité organisateur. Le SI met à profit son expertise technique pour ajouter des systèmes électriques temporaires. «Ça demande de la bonne puissance comme événement. À titre indicatif, le Grand défi a demandé l’équivalent de deux maisons en puissance juste pour le pavillon Alexandre-Vachon», précise-t-il. Outre l’électricité, le SI installe un réseau d’eau potable temporaire à l’extérieur, l’équivalent de 2000 pieds linéaires.
Des équipes de terrain vont également aménager une centaine de tables de pique-nique et des dizaines d’ilots de tri des matières résiduelles. Au total, c’est environ 10 % de la main-d’œuvre ouvrière du SI qui est mobilisée.
Gestion des infrastructures du campus
Tous ces aménagements permettront aux participants du Grand défi de se concentrer sur leurs épreuves de vélo, ce qui représente plus de 400 km en moyenne par cycliste. Les bénévoles, quant à eux, seront logés aux résidences de l'Université. Louise-Hélène Leboeuf, coordonnatrice d’activités en logistique événementielle à Services campus, aime dire que l’Université Laval sert de «maison» au Grand défi. «On gère le contenant de l’événement et on appuie leurs équipes pour répondre aux besoins et les conseiller», explique-t-elle.
Elle assure également la coordination avec les autres sphères d'activité de Services campus, soit les stationnements, la reprographie et les services alimentaires sur le campus. Même si le Grand défi fait appel à un traiteur, les contraintes de l’Université Laval sont prises en compte, notamment pour la réduction des déchets avec un menu réfléchi en conséquence.
La Direction des technologies de l’information, qui s’assure de l’accessibilité des réseaux, est aussi un partenaire majeur de l’événement. «Que ce soit pour faciliter la webdiffusion en direct de l’événement ou pour répondre aux exigences logistiques et communicationnelles de tous les intervenants, de nombreux membres de nos équipes sont mobilisés pour garantir la fiabilité des réseaux», soutient Alexandre D’urzo, coordonnateur aux infrastructures à la Direction des technologies de l’information.
Le Service des activités sportives (SAS), représenté par Catherine Moisan, contribuera aussi au bon déroulement de l’événement. Les cyclistes utiliseront les douches du PEPS, qui sera ouvert 24 heures sur 24. Un impressionnant parc de 5000 vélos s’érigera sur le terrain gazonné face à l’entrée du pavillon. Le SAS s'impliquera aussi de bien d'autres façons avec, notamment, la présence de la mascotte du Rouge et Or, Victor, qui amusera les familles venues en grand nombre pour accueillir les cyclistes, ainsi qu'avec le prêt d’équipement et de personnel pour soutenir les opérations.
Sécurité et prévention
Accueillir autant de participants présente un défi de sécurité, que le Service de sécurité et de prévention (SSP) est prêt à relever. En plus des agents, qui sont toujours présents sur le campus, du personnel s’ajoutera pour l’événement, ce qui demandera une grande coordination.
Les agents ne sont que la pointe de l’iceberg, indique David Robin, directeur de service au SSP. Le responsable des mesures d’urgence souligne tout le travail de logistique réalisé en amont, dont l’analyse de risques sur le campus en tenant compte des réalités du Grand défi. Il y a toute une structure qui est prête à intervenir. C’est un travail d’équipe de s’arrimer avec les partenaires à l’interne, avec les organisateurs du Grand défi, et à l’externe, avec les services municipaux, illustre-t-il.
Le Grand défi permet de faire rayonner le SSP en mettant en lumière la capacité du personnel à gérer et à encadrer des événements d’une telle envergure. «Le fait que le Grand défi nous fasse confiance pour nous occuper de la sécurité prouve que les discussions qu’on a eues avec eux les ont mis très à l’aise. Ça leur permet de voir qu’on est en mesure de le faire», ajoute David Robin.
Outre les équipes des services, la Clinique du PEPS a consacré quelques plages horaires à l’équipe médicale. Des étudiantes de la Faculté de musique feront aussi une prestation musicale le matin du 16 juin. Il était important pour le comité organisateur de mettre la communauté universitaire en lumière à travers les services qu’elle offre.
Durant l’événement, le comité organisateur dormira sur le campus, aux résidences, pour assurer en tout temps le bon déroulement des activités.