François-Philippe Champagne, ministre fédéral de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, était de passage à l'Université Laval le 26 mai pour une annonce nationale majeure, soit l'octroi de plus de 800 M$ issus du Fonds stratégique des sciences. Cette somme a été répartie entre 24 organisations, notamment le réseau pancanadien ArcticNet, qui a reçu 32,5 M$ pour les 5 prochaines années, et dont l'Université Laval est l'une des institutions hôtes depuis ses débuts en 2004.
ArcticNet est un réseau de recherche national réunissant plus de 1000 chercheurs et chercheuses, personnes hautement qualifiées, et gestionnaires en sciences naturelles, en sciences sociales et en sciences de la santé. Il est mené par la directrice scientifique Jackie Dawson, de l'Université d'Ottawa, le codirecteur scientifique Philippe Archambault, professeur au Département de biologie de l'Université Laval, et la directrice générale Christine Barnard, basée à l'Université Laval.
«Ce soutien majeur permettra au réseau de recherche ArcticNet de poursuivre l'étude concertée des changements climatiques, environnementaux et socioéconomiques dans l'Arctique canadien, avec une nouvelle vision, codéveloppée avec Inuit Tapiriit Kanatami, Savoir Polaire Canada et des dizaines de partenaires du Nord et du Sud. Notre université est fière de demeurer l'une des institutions hôtes de cette initiative nationale, dont les bureaux seront localisés dans le futur complexe scientifique de l'Institut nordique du Québec», a indiqué la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours, qui s'est dite heureuse de recevoir le ministre fédéral sur le campus pour cette annonce importante pour la recherche canadienne.
«Les chercheurs approfondissent notre compréhension du monde et suscitent de nouvelles idées en vue de surmonter les grands défis de notre époque. En effectuant cet investissement au titre du Fonds stratégique des sciences, notre gouvernement réitère son soutien à la recherche avancée de calibre mondial menée au pays ainsi qu'aux chercheurs qui s'emploient à inspirer et à former la prochaine génération», a pour sa part souligné le ministre Champagne.
ArcticNet, une organisation à but non lucratif, collabore étroitement avec plus de 50 universités et collèges, ainsi qu'avec de nombreuses organisations et communautés autochtones du Canada. Elle travaille également avec des équipes de recherche internationales provenant de nombreux pays dont le Danemark, la Finlande, la France, le Groenland, le Japon, la Norvège, la Pologne, l’Espagne, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis.