Après avoir été élu membre étranger de l'Académie royale de médecine de Belgique en février, voilà que le professeur Vincenzo Di Marzo a reçu un doctorat honoris causa, le 18 avril, de l'Université Catholique de Louvain, en Belgique. Cet honneur lui a été décerné dans le secteur des sciences et de la santé.
Vincenzo Di Marzo est titulaire de la Chaire d'excellence en recherche du Canada sur l'axe microbiome-endocannabinoïdome en santé métabolique à l'Université Laval et directeur de recherche à l'Institut de chimie biomoléculaire du Conseil national de recherches à Pouzzoles, en Italie.
Il a obtenu un doctorat en chimie de l'Université de Naples en 1983 et un doctorat en biochimie de l'Imperial College de Londres en 1988. Il est coauteur de plus de 900 articles publiés dans des revues à comité de lecture et fait partie des chercheuses et des chercheurs les plus cités (1% des meilleurs au monde) dans toutes les disciplines scientifiques.
Le professeur Di Marzo a largement contribué à mettre en avant le rôle des endocannabinoïdes en tant que molécules de signalisation endogènes importantes dans le contexte du métabolisme, de la douleur, du cancer et de nombreux autres processus physiologiques et pathologiques. Ses autres contributions dans ce domaine incluent le développement des premiers outils pharmacologiques pour interagir avec le métabolisme endocannabinoïde et des méthodes quantitatives pour étudier la régulation des niveaux d'endocannabinoïdes dans la santé et la maladie.
Aujourd'hui, en tant que directeur de l'Unité mixte internationale d'étude du microbiome, entre le Conseil national de recherche et l'Université Laval, il coordonne des expériences sur les interactions entre le microbiome intestinal et les endocannabinoïdes.
Le professeur Di Marzo a reçu plusieurs prix au cours de sa carrière et, en novembre 2018, il a été élu membre de l'Accademia dei Lincei italienne, la plus ancienne académie des sciences au monde.
À l'Université Catholique de Louvain, qui lui a décerné son dernier honneur à ce jour, l'usage du doctorat honoris causa remonte à 1874. Il permet d'associer l'Université à des hommes et des femmes, d'ici et d'ailleurs, de tous les continents, œuvrant par la science, la culture et l'engagement, à une meilleure humanité.