
— Dany Vachon
Lors du premier conseil universitaire de 2024, la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours, a fait part de sa vision sur ces enjeux. Voici un extrait du message livré aux membres du conseil universitaire.
«Nous sommes fréquemment interpellés, à juste titre. Nous sommes sensibles à ce que vivent des millions de personnes dans le monde. Des conflits éclatent, des guerres font rage et des droits humains sont bafoués. La souffrance est bien réelle dans plusieurs régions du monde. Ces situations peuvent nous paraître lointaines, mais elles sont pourtant au cœur de notre réalité. Or, l'Université a un rôle fondamental à jouer.
Notre campus est un lieu de débats, de quête de connaissances. Devant la tragédie et le recours à la violence, nous opposons la recherche, la formation, en relations internationales, en droit de la personne, en science politique, en histoire, en psychologie, etc. À l'École supérieure d'études internationales, entre autres, nous formons les leaders qui doivent relever les défis de ces tensions mondiales, ou encore trouver des issues à des affrontements insoutenables.
Plusieurs de nos diplômés et diplômées travaillent avec cœur sur ces enjeux, pour nous aider à éviter les erreurs du passé et faire en sorte que des atrocités ne ravagent plus des communautés entières.
Le portrait peut nous sembler sombre, mais apportons-y un peu de lumière: devant la désinformation, offrons le savoir!
Nos meilleurs esprits changent le monde, et aident, aussi, à le guérir.
Pour apporter cette contribution, pour avoir un impact sur ces grands enjeux mondiaux, notre milieu universitaire doit demeurer un espace empreint de respect et de tolérance. Un lieu où toutes les voix peuvent être entendues, et où différents points de vue peuvent être débattus, dans un esprit de dialogue, peu importe nos origines, nos religions.»