30 janvier 2024
Une deuxième phase pour l'OBVIA
L'Observatoire sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielle et du numérique lance sa programmation scientifique 2023-2028
— Getty Images/BlackJack3D
L'Observatoire sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielle et du numérique (OBVIA) a dévoilé le 26 janvier sa programmation scientifique pour la période 2023-2028. Près de 200 chercheuses et chercheurs membres de l'Obvia ainsi que des représentants d'organismes partenaires étaient rassemblés pour marquer le début de la deuxième phase de l'observatoire, créé en 2019 à l'initiative des Fonds de recherche du Québec.
En octobre 2023, l'OBVIA avait annoncé avoir reçu une nouvelle subvention des Fonds de recherche du Québec pour la période 2023-2028, pour un montant total de 15 millions$.
Selon la directrice générale de l'observatoire, Lyse Langlois, ce financement permettra de soutenir de nouvelles équipes de recherche interdisciplinaires, d'accompagner des projets émergents et la relève scientifique, de renforcer les activités de mobilisation et de transfert des connaissances, d'améliorer la littératie numérique et de stimuler la participation du public aux débats suscités par l'intelligence artificielle (IA) et le numérique.
«Les réalisations produites à l'OBVIA soutiennent la prise de décision basée sur la science, qui contribue à des politiques publiques robustes et à une planification responsable, tout en proposant des solutions éclairées par des délibérations publiques.»
D'après Lyse Langlois, les activités de l'OBVIA contribueront à solidifier le leadership du Québec en matière de prise en compte des impacts sociétaux de l'intelligence artificielle, dans un contexte où de nombreux gouvernements cherchent à assurer un développement, un déploiement et une utilisation responsable de l'IA.
Le dévoilement a eu lieu lors d'un événement le 26 janvier dernier à l'édifice Hélène-Desmarais de HEC Montréal. Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, Luc Sirois, innovateur en chef du Québec, et Sophie d'Amours, rectrice de l'Université Laval, étaient également présents.
Le ministre Pierre Fitzgibbon n'a pas manqué de souligner la pertinence de l'OBVIA, en rappelant que «les activités de l'OBVIA vont permettre à coup sûr d'outiller les décideurs publics sur les questions de gouvernance de l'IA. Elles vont aussi contribuer à développer les capacités des citoyens à mieux tirer profit des technologies de l'IA et du numérique.»
