
Carole Martinez, directrice exécutive de la Faculté de médecine dentaire, et Sophie Laviolette, directrice exécutive de la Faculté de droit, sont bien concentrées sur la cible durant le premier tournoi de pétanque interfacultaire de la saison.
Sur l’heure du midi, par temps frais et sous un ciel nuageux, une activité inhabituelle s’est déroulée devant le pavillon Félix-Antoine-Savard, le mardi 7 juin dernier. En tout, 38 employés des facultés de Droit, des Lettres et des Sciences humaines, de Médecine dentaire, et de Théologie et de Sciences religieuses s’étaient donné rendez-vous pour disputer le premier tournoi de pétanque interfacultaire de la saison. Au terme de la rencontre, l’une des équipes de la Faculté de médecine dentaire a été couronnée grande gagnante de la compétition.
«Rassembler notre monde autour d’une partie de pétanque et avoir du plaisir ensemble, c’est là l’objectif derrière cette activité», explique la coorganisatrice, depuis l’automne 2021, de ces rencontres sportives de faible intensité, la directrice exécutive des facultés de Philosophie et de Théologie et de Sciences religieuses, Catherine Ratté.
Selon elle, cette activité permet de relever un défi de ressources humaines. «La pétanque, dit-elle, permet de connaître nos interlocuteurs au bout du fil que l’on n’a jamais la chance de voir. Elle met des visages sur les courriels. Je travaille sur le campus depuis 10 ans et il y a dans ces rencontres des gens que je n’avais jamais vus en personne.»
Elle ajoute que la dimension sportive n’est pas l’aspect le plus important. «Les parties vont dans le sens des saines habitudes de vie, souligne-t-elle. Elles sont le prétexte pour sortir à l’extérieur de nos pavillons et de reprendre contact avec la beauté du campus. Elles contribuent aussi à motiver les gens à revenir travailler à l’Université, eux qui se sont habitués au télétravail et qui l’apprécient.»
Sport de précision, la pétanque se joue avec des boules en acier et une bille appelée cochonnet. Le but de cette activité conviviale est de placer les boules au plus près du cochonnet pour marquer des points.
Catherine Ratté insiste sur l’aspect accessibilité. «C’est un sport simple qui ne demande pas d’aptitudes spéciales, soutient-elle. Il ne demande pas beaucoup d’habiletés, à part le sourire et la bonne humeur, lesquels favorisent le rapprochement.» C’est aussi un sport intergénérationnel. De jeunes employées à la fin de la vingtaine participent, de même que des gens relativement âgés. «Certains de mes collègues, poursuit-elle, ont une soixantaine d’années et sont raides comme une barre, d’autres ne peuvent marcher longtemps à un bon rythme à cause de limitations à leurs genoux. Ils jouent quand même. Si vous pouvez vous pencher pour ramasser votre trousseau de clés tombé par terre, vous êtes capable de ramasser votre boule.»
Ce sport est peu onéreux. Pour le pratiquer, pas besoin de porter des chaussures de randonnée. Et les cinq facultés participantes ont fait l’achat des boules avec l’argent du club social.
«D’une faculté à l’autre, nous sommes tous et toutes enthousiastes en pensant à la prochaine partie, indique-t-elle. On en parle souvent. Les gens de Médecine dentaire avaient tellement hâte au tournoi du 7 juin pour prendre leur revanche sur la Faculté de théologie qui les avait battus l’automne dernier. Ils portaient un chandail de même couleur, ce qui créait un esprit de compétition. La franche camaraderie est une expression qui résume bien l’état d’esprit lors de ces rencontres.»
Un mélange de vie universitaire, de sport et de rapprochement entre facultés
Les compétitions de pétanque du campus ont débuté à l’automne 2021 à la suite de l’aménagement de six aires de jeu, trois au pied du pavillon Félix-Antoine-Savard et trois à l’arrière du pavillon Charles-Eugène-Marchand.
«L’idée de ce projet est venue de l’équipe du Campus nordique, explique l’adjoint au vice-recteur au Vice-rectorat à l’administration, Michel-Frédérick Gagnon. Le concept de Campus nordique a vu le jour à l’hiver 2021. Un anneau de glace, une piste de ski de fond et de petits sentiers de raquettes dans les boisés de l’Université avaient attiré des milliers d’adeptes de sports d’hiver. Ce succès retentissant nous a fait réfléchir à une version estivale. L’association étudiante CADEUL présentait son tournoi annuel de pétanque sur des terrains improvisés. Nous nous sommes demandé pourquoi ne pas aménager de vrais terrains. On ne soupçonnait pas l’engouement que cela allait susciter.»
La Caisse Desjardins de l’Université Laval a été choisie comme partenaire financier pour l’aménagement, par le Service des immeubles, de deux espaces pour la pratique de la pétanque. Le financement servira également à l’aménagement de deux espaces pour le ping-pong extérieur. Ces travaux seront réalisés cet été dans l’espace du volleyball de plage du PEPS.
«Les réalisations dans le cadre du Campus nordique et du Campus estival sont le résultat d’un effort collectif où l’on s’est dit: “Et pourquoi pas?”, souligne Michel-Frédérick Gagnon. Face à la pandémie, nous nous sommes serré les coudes. Nous avons démontré beaucoup de solidarité ainsi qu’un brin de folie.»
Plusieurs parties d'ici novembre
La saison de pétanque 2022 a débuté le 3 mai. Elle se poursuit jusqu’au 21 juin, puis ce sera la pause de l’été. Il est prévu que les parties et tournois reprennent à compter du 30 août, et ce, pour tout l’automne, soit une dizaine de rencontres. «La saison prendra fin avec le froid, indique Catherine Ratté. La température va dicter quand il faut arrêter. À partir du moment où il faut mettre des gants, c’est moins intéressant.»
Le mardi midi est la journée retenue, car les employés des facultés sont en présentiel sur le campus. Huit rencontres ont été organisées à l’automne 2021. Au départ, la Faculté de théologie et de sciences religieuses, ainsi que celle de philosophie se sont affrontées. Par la suite, la Faculté de médecine dentaire s’est jointe à elles. L’autre coorganisatrice des parties et tournois de pétanque est la directrice exécutive de la Faculté de médecine dentaire, Carole Martinez.
Les employés des facultés autres que Droit, Lettres et Sciences humaines, Médecine dentaire, Philosophie et Théologie et Sciences religieuses sont invités à se joindre aux participants actuels. Les lecteurs intéressés peuvent écrire à l’une ou l’autre des adresses suivantes: catherine.ratte.1@ulaval.ca ou carole.martinez@fmd.ulaval.ca.

Le doyen Guy Jobin, de la Faculté de théologie et de sciences religieuses, félicite la doyenne de la Faculté de médecine dentaire, Cathia Bergeron, pour la victoire remportée par l’une des équipes de sa faculté.

Quatre doyennes et doyens ont pris part à la compétition. Dans l’ordre habituel: Cathia Bergeron (Médecine dentaire), Guillaume Pinson (Lettres et Sciences humaines), Anne-Marie Laflamme (Droit) et Guy Jobin (Théologie et Sciences religieuses).