
Nathaniel Morin en compagnie de l'étudiante Ève Routhier, le 10 juin au Centre international des médias, au Centre des congrès de Québec. Celle-ci a terminé ce printemps son baccalauréat en communication publique. Comme Nathaniel Morin, elle a occupé la fonction d'agente des services aux médias.
— Anne Hurtubise
Nathaniel Morin est inscrit à la maîtrise en administration des affaires – gestion des entreprises. Ce printemps, il a travaillé durant quelques semaines comme agent des services aux médias au Centre international des médias, à Québec, à l'occasion du sommet annuel du G7. Les 8 et 9 juin, ce groupe informel de discussion et de partenariat économique, formé des représentants de sept grandes puissances économiques, s'est réuni à La Malbaie, à l'est de Québec.
«Mes tâches se sont déroulées en deux temps, explique Nathaniel Morin. En premier lieu, j'ai apporté un appui immédiat à l'équipe de gestionnaires de la division des médias du Bureau de gestion des sommets d'Affaires mondiales Canada. En deuxième lieu, j'ai apporté un soutien aux membres des médias qui participaient au Sommet. Cette aide pouvait se traduire par du soutien en ligne ou en personne lors du Sommet.»
Le parcours de l'étudiant jusqu'au G7 n'a pas été facile. Ses premiers pas à l'université, il les a faits en microbiologie. Jusqu'à ce qu'il réalise que le travail de laboratoire n'était pas pour lui. L'an dernier, tout en poursuivant ses études de maîtrise en gestion des entreprises, il décide de s'inscrire à la simulation des Nations unies. Cela le conduira à New York, en mars 2018, au sein de la délégation étudiante de l'Université Laval. Pendant cinq jours, des milliers d'étudiants du monde entier ont reproduit, dans un contexte réaliste, les travaux de l'Assemblée générale des Nations unies. L'expérience s'avéra décisive pour Nathaniel Morin.
«Je me suis rendu compte que l'international me passionnait, dit-il. J'ai alors décidé de vivre le G7 pour notamment rencontrer des gens de partout au monde. Au Centre international des médias, nous avons accueilli plus de 1 400 journalistes accrédités, ainsi que 300 organisations. Ma prise de conscience, faite lors de la simulation des Nations unies, s'est trouvée confirmée durant le Sommet. Je voudrais avoir la chance, plus tard, de travailler dans une ambassade canadienne à l'étranger.»

Le 8 et le 9 juin, le sommet du G7 s'est déroulé au Fairmont Le Manoir Richelieu, dans la région de Charlevoix.
Photo: Werner Bayer