
Deux étudiants de l'Université Laval font partie des six étudiants sélectionnés à l'issue du concours Mon projet nordique, lequel s'est tenu durant les Journées nordiques. Ce sont Myriam Labbé, à l'avant au centre, et Samuel Gagnon, à droite de cette dernière. Les six étudiants représenteront le Québec, en octobre prochain à Reykjavik en Islande, à l'assemblée annuelle de l'Arctic Circle.
— Martine Lavoie
La recherche de Myriam Labbé (microbiologie) porte sur la biodiversité et le potentiel génétique des virus des lacs stratifiés du Haut-Arctique canadien. Pour sa part, Julie Fortin (communication publique) étudie l'influence des communautés cri et inuit dans l'évaluation des projets miniers dans le nord du Québec. Samuel Gagnon (sciences géographiques), lui, se penche sur la compréhension des changements climatiques avec les coins de glace. Quant à Mathieu LeBlanc (océanographie), sa recherche porte sur les effets positifs du réchauffement climatique sur la morue arctique. Enfin, Linda Nowack (biologie) fait une thèse sur l'utilisation de l'espace et la sélection d'habitat de l'ours noir au regard des stratégies d'alimentation et de prédation sur le caribou.
Au terme de la compétition, le jury a sélectionné six finalistes, dont Myriam Labbé et Samuel Gagnon, pour représenter le Québec, en octobre prochain à Reykjavik en Islande, à l'assemblée annuelle de l'Arctic Circle.
Créé conjointement par l'Université Laval, l'Institut national de la recherche scientifique et l'Université McGill, l'INQ vise à développer, en partenariat avec les secteurs public et privé, un Nord québécois et un Arctique canadien pour les générations à venir grâce à l'intégration de la connaissance scientifique et du savoir des communautés, incluant les savoirs autochtones, et cela, dans un esprit durable et éthique.