
De l'astrophysique à la neurologie, des mathématiques à la climatologie, des virus à la chimie, douze disciplines scientifiques seront abordées à l'intérieur du cours Sciences et grands défis de l'humanité, l'un des trois volets du nouveau microprogramme de deuxième cycle en communication et journalisme scientifiques. Ce programme sera offert à compter de septembre 2017. Les deux autres volets qui le composent sont le cours Communication scientifique et le cours Journalisme scientifique, des formations données depuis 2009, en ligne, par la journaliste Amélie Daoust-Boisvert et, en classe, par la journaliste Valérie Borde.
Offert à distance et à temps partiel, ce microprogramme offre une introduction à la communication scientifique et au journalisme scientifique. Il permettra aux diplômés de communiquer de façon éclairée et rigoureuse sur l'actualité liée aux enjeux scientifiques. Cette formation initiera les étudiants aux outils et techniques de la vulgarisation scientifique, comme les articles, les communiqués et les sites Web. Le cours Sciences et grands défis de l'humanité, pour sa part, présentera un vaste éventail de connaissances scientifiques.
Le microprogramme est le fruit d'une collaboration inédite entre la Faculté des lettres et des sciences humaines, plus précisément la Chaire de journalisme scientifique Bell Globemedia, et la Faculté des sciences et de génie (FSG).
«Le microprogramme voit le jour à une époque où une grande partie des enjeux pour l'humanité se sont déplacés vers les actions de l'humain sur la planète et sur l'humain lui-même, par exemple les nanotechnologies, les vaccins et la génétique, explique le directeur du microprogramme et professeur au Département d'information et de communication, François Demers. Le questionnement, sur la place publique, autour de ces problématiques est indispensable. Ce contexte implique aussi de renouveler les approches en communication et en journalisme.»
Le cours Sciences et grands défis de l'humanité a été créé par la FSG. Il bénéficiera des contributions de quinze professeurs. Parmi eux figure le communicateur bien connu Jean-Marie De Koninck, professeur au Département de mathématiques et de statistique. «Ce professeur, souligne François Demers, s'est chargé du dossier à l'intérieur de la FSG. La participation d'autant d'experts est déterminante. Il y a, à l'intérieur de cette faculté, une volonté forte de bien positionner la science dans la communication grand public. Cette volonté correspond à une demande sociale très actuelle.»
Le microprogramme s'adresse aux étudiants et étudiantes issus de programmes de communication et de journalisme, mais également à ceux et celles qui proviennent des sciences naturelles et du génie, des sciences de la santé, des sciences sociales et des sciences humaines. Cette formation intéressera les personnes désireuses de jouer un rôle d'animateurs, de communicateurs ou de journalistes dans le débat public sur les enjeux, multiples, qui détermineront l'avenir de la société moderne. En ce qui concerne les débouchés, les diplômés pourront se tourner vers les centres de recherche, les entreprises industrielles, les startups technologiques, les ministères, les fondations, les ONG, les médias d'information et les musées.
Plus d'information. Date limite des inscriptions: 15 août 2017