
Des étudiantes d'Ortho-Action entourent certains membres de l'APIA-AVC: Sabrina Falardeau, Carole-Anne Déry, Magaly Nolet, Catherine Vallières, Marie-Claude Boilard (bénévole à l'APIA-AVC), Claude Hébert (président du C. A. de l'APIA-AVC), Monica Lavoie et Nicolas Germain-Pouin (technicien en intervention loisirs à l'APIA-AVC). Les étudiantes Pamélie Hannis, Nancy Paradis Dubreuil et Vanessa Parent étaient absentes lors de la photo.
On doit la réussite de cette activité à une association étudiante, dont la collecte de fonds sur le campus a permis d'amasser 600$. Ortho-Action vise à soutenir des initiatives liées à la pratique orthophonique. Chaque année, le projet d'un organisme est choisi. Divers moyens sont mis en oeuvre pour récolter de l'argent afin de financer cette activité. Dans le cas de l'APIA-AVC, il s'agissait d'une vente de sachets de friandises, sur lesquels avait été apposée de l'information sur l'association. On pouvait également visiter des kiosques, animés par des gens touchés par l'aphasie. En plus d'amasser des fonds, l'objectif était de sensibiliser les membres de la communauté universitaire à cette réalité.
Ortho-Action a été mis sur pied par Monica Lavoie, en collaboration avec le programme de maîtrise en orthophonie, à l'automne 2015. Ce projet est rattaché à l'Association des étudiantes et des étudiants à la maîtrise en orthophonie. Il permet à la doctorante en médecine expérimentale de marier sa fibre philanthropique à son amour de l'orthophonie. «Depuis mes études secondaires, je fais du bénévolat pour différentes causes. J'ai toujours eu envie de lancer un projet philanthropique comme celui-ci. En commençant mon doctorat, j'ai décidé de créer une association pour redonner aux autres, tout en alliant mon intérêt pour la philanthropie à celui pour ma profession d'orthophoniste», raconte cette chercheuse du Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec. Elle supervise aussi des stages à la Clinique d'enseignement en orthophonie de l'Université Laval.
La première année, sept étudiantes ont accepté de prendre part à son initiative. Pour 2016-2017, elles sont 14, soit le double, ce qui montre l'engouement suscité par l'association. «Pour les participantes, il s'agit d'une occasion de s'impliquer auprès de clientèles avec lesquelles elles travailleront plus tard, fait valoir Monica Lavoie. Les activités visent aussi à faire connaître la profession d'orthophoniste chez les autres membres de la communauté universitaire. L'orthophonie est un domaine méconnu, et ce, même parmi les étudiants en sciences de la santé. L'association permet de faire de la sensibilisation en lien à la fois avec notre travail et avec les populations concernées.»
La prochaine campagne de financement sera menée pour la Clinique d'orthophonie sociale de Québec. Cette clinique, dirigée par la chargée d'enseignement Sarah Bérubé-Lalancette, veut créer un camp à l'été 2017 pour les enfants de 4 à 6 ans ayant un retard de langage. Avec l'aide de professionnels qualifiés, ils pourront préparer leur entrée et leur intégration à l'école. L'inscription au camp comprendra une évaluation orthophonique et un plan d'intervention individualisé. À voir la passion de Monica Lavoie pour ce projet, on aura assurément l'occasion d'en entendre parler très bientôt sur le campus!