27 octobre 2016
De quoi apporter un peu de chaleur
Le comité étudiant SPOT-UL a participé à la 15e Nuit des sans-abri de Québec, une activité de sensibilisation sur l'itinérance qui avait lieu à la Place de l'Université-du-Québec
Par : Matthieu Dessureault
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Le froid et la pluie n'avaient pas eu raison de la motivation des membres du comité SPOT-UL, présents pour la troisième année consécutive à la Nuit des sans-abri.
«Personne n'est à l'abri de l'itinérance. Ça peut être vous, moi ou quelqu'un de votre entourage», laisse tomber Camille Rodrigue. Comme des centaines d'autres personnes, l'étudiante au doctorat en médecine a participé, le 21 octobre, à la Nuit des sans-abri de Québec. Cette initiative a pour but de sensibiliser la population aux réalités et aux enjeux de l'itinérance.
Chaque année, des milliers de participants se réunissent dans une trentaine de villes à travers le Québec pour un moment de solidarité. Prestations artistiques, discours et distribution de vêtements sont organisés. Divers kiosques sont aussi installés pour donner de l'information sur les services disponibles aux itinérants. «L'événement occupe une place centrale dans la ville. C'est rare d'avoir une telle occasion de parler de l'itinérance. C'est aussi une belle façon de rencontrer les différents acteurs communautaires», dit Camille Pépin, doctorante en psychologie, qui aspire à une carrière dans le domaine. «Il y a très peu de psychologues qui travaillent dans le milieu communautaire, se désole-t-elle. Tout est à bâtir. Pourtant, les problèmes de santé mentale sont souvent à l'origine de plusieurs autres problématiques sociales. Les intervenants font un travail remarquable, mais il y a de la place pour des psychologues et de la psychothérapie adaptée.»
Camille Rodrigue et Camille Pépin sont toutes deux membres du comité SPOT-UL. Cette association étudiante est rattachée à la clinique de santé et d'enseignement SPOT, qui offre des soins à des gens dans le besoin. Depuis 2014, des professionnels se déplacent dans cinq points de services à travers la ville pour répondre aux besoins des personnes vulnérables et marginalisées. Outre des soins médicaux, ils offrent notamment des services de dentisterie, de soins infirmiers et de pharmacien. L'équipe compte plusieurs professeurs et étudiants issus des différents programmes en sciences de la santé de l'Université.
Pour le comité SPOT-UL, il s'agissait d'une troisième participation à la Nuit des sans-abri. Au moment du passage du Fil, les étudiants étaient occupés à distribuer du thé chaud sous leur tente. En marge de l'événement, ils avaient aussi organisé une collecte de dons pour acheter des chaussettes et des sous-vêtements neufs, qui ont été remis au Regroupement pour l'aide aux itinérants et itinérantes de Québec. Des points de collecte, déployés un peu partout sur le campus, leur ont permis d'amasser près de 550$.
Plusieurs autres activités sont prévues dans les prochains mois pour sensibiliser la communauté universitaire aux inégalités sociales. Le comité organise notamment une conférence sur la façon d'intervenir auprès de gens ayant des problèmes de santé mentale. L'activité sera présentée par l'organisme Océan, le 15 novembre, de 11h30 à 12h20, au local 1882 du pavillon Ferdinand-Vandry.
Consultez la page Facebook pour connaître les autres activités du comité SPOT-UL.
Chaque année, des milliers de participants se réunissent dans une trentaine de villes à travers le Québec pour un moment de solidarité. Prestations artistiques, discours et distribution de vêtements sont organisés. Divers kiosques sont aussi installés pour donner de l'information sur les services disponibles aux itinérants. «L'événement occupe une place centrale dans la ville. C'est rare d'avoir une telle occasion de parler de l'itinérance. C'est aussi une belle façon de rencontrer les différents acteurs communautaires», dit Camille Pépin, doctorante en psychologie, qui aspire à une carrière dans le domaine. «Il y a très peu de psychologues qui travaillent dans le milieu communautaire, se désole-t-elle. Tout est à bâtir. Pourtant, les problèmes de santé mentale sont souvent à l'origine de plusieurs autres problématiques sociales. Les intervenants font un travail remarquable, mais il y a de la place pour des psychologues et de la psychothérapie adaptée.»
Camille Rodrigue et Camille Pépin sont toutes deux membres du comité SPOT-UL. Cette association étudiante est rattachée à la clinique de santé et d'enseignement SPOT, qui offre des soins à des gens dans le besoin. Depuis 2014, des professionnels se déplacent dans cinq points de services à travers la ville pour répondre aux besoins des personnes vulnérables et marginalisées. Outre des soins médicaux, ils offrent notamment des services de dentisterie, de soins infirmiers et de pharmacien. L'équipe compte plusieurs professeurs et étudiants issus des différents programmes en sciences de la santé de l'Université.
Pour le comité SPOT-UL, il s'agissait d'une troisième participation à la Nuit des sans-abri. Au moment du passage du Fil, les étudiants étaient occupés à distribuer du thé chaud sous leur tente. En marge de l'événement, ils avaient aussi organisé une collecte de dons pour acheter des chaussettes et des sous-vêtements neufs, qui ont été remis au Regroupement pour l'aide aux itinérants et itinérantes de Québec. Des points de collecte, déployés un peu partout sur le campus, leur ont permis d'amasser près de 550$.
Plusieurs autres activités sont prévues dans les prochains mois pour sensibiliser la communauté universitaire aux inégalités sociales. Le comité organise notamment une conférence sur la façon d'intervenir auprès de gens ayant des problèmes de santé mentale. L'activité sera présentée par l'organisme Océan, le 15 novembre, de 11h30 à 12h20, au local 1882 du pavillon Ferdinand-Vandry.
Consultez la page Facebook pour connaître les autres activités du comité SPOT-UL.
