
«Au fil des enquêtes, et pour l'ensemble des répondants, l'indice de satisfaction générale se maintient à un niveau élevé, indique Luc Simon, agent de recherche au Bureau de planification et d'études institutionnelles. Cela signifie que les efforts réalisés par les universités afin de bien servir les d'étudiants aux cycles supérieurs semblent répondre à leurs attentes.»
L'Université Laval coordonne l'ensemble de l'Enquête à l'échelle canadienne. Cette année, elle a pris l'initiative de convaincre les universités de faire une mise en commun des informations dans une base de données complètement anonymisée. Selon Luc Simon, cette base de données constitue un actif informationnel riche et précieux. «La mise en commun des données leur confère une valeur ajoutée indéniable, affirme-t-il. Cela permet à chacun des établissements participants de réaliser des analyses comparatives avec un objectif d'amélioration continue. Les analyses permettent une meilleure interprétation des résultats. Elles permettent aussi des constats éclairés davantage susceptibles d'orienter les actions sur le terrain.»
En 2016, les responsables de l'Enquête ont ajouté une dizaine de questions et de sous-questions à celles destinées aux étudiants au doctorat. Il y en a maintenant plus de 200. Ces ajouts portent sur les situations de handicap, les comités d'encadrement et les aspirations professionnelles. «L'éventail des situations de handicap est assez large, souligne Luc Simon. Cela touche notamment à la mobilité, aux troubles sensoriels et à la santé mentale. À l'échelle canadienne, entre 5 et 6% des répondants se sont déclarés en situation de handicap. Les données permettent de dresser un profil et de mesurer la satisfaction par rapport aux accommodations. Elles sont précieuses pour guider les actions dans le domaine.»
L'Université Laval fait partie du groupe des 15 universités canadiennes les plus actives en recherche (U15). La proportion de ses étudiants à la maîtrise bénéficiant d'une bourse d'un organisme subventionnaire fédéral se maintient à environ 23% depuis 2013, soit légèrement au-dessus de la moyenne canadienne. «Au doctorat, poursuit Luc Simon, la proportion a baissé graduellement. L'Université se retrouve maintenant dans la moyenne canadienne, soit environ 25% de l'effectif. L'augmentation notable des étudiants étrangers dans nos programmes de doctorat y contribue sans doute, puisqu'ils ne sont pas admissibles à ces bourses.» Selon lui, le fait que les boursiers soient en plus grand nombre est toujours bon signe. «Cela, dit-il, reflète la vitalité de la recherche dans un établissement.»
En 2010, les étudiants de l'Université Laval utilisaient nettement plus certaines ressources et certains services que ceux des autres universités. Mentionnons le Bureau des bourses et de l'aide financière, les installations sportives et le Service de placement. «En 2016, explique-t-il, le niveau d'utilisation a augmenté pour l'ensemble des services et des ressources et se situe toujours au-dessus de la moyenne canadienne. Il en va de même des interactions avec les permanences des associations étudiantes.»