
Une «bolée», Rosemarie Dupont? Lorsqu'on lui pose la question, cette titulaire d'un double DEC en sciences de la nature, profil santé, et danse du Cégep de Drummondville et toute nouvelle étudiante à la Faculté de médecine répond qu'elle a toujours travaillé fort à l'école et que, oui, ses résultats scolaires ont été à la hauteur de ses attentes, très élevées. Mais c'est surtout sur le plan de la diversité de ses intérêts et de son implication auprès des autres que cette native d'Asbestos se distingue. Flûtiste accomplie, elle a enseigné la flûte traversière aux enfants de 5 à 7 ans, en plus de mettre sur pied un programme d'éveil musical pour les tout-petits. Elle a aussi fait de l'aide aux devoirs auprès des enfants du primaire et elle a participé à un programme d'accompagnement pédagogique en français, en sciences et en mathématiques auprès d'élèves du collégial présentant des difficultés en ces matières. «C'est tellement valorisant et motivant de se faire dire "grâce à toi, j'ai réussi mon examen"», affirme Rosemarie Dupont, dont l'ambition est de devenir pédiatre. Son modèle demeure sa mère, qui a constamment guidé ses pas et nourri ses ambitions. «Ma mère m'a toujours dit que la vie était trop courte pour que l'on n'ait pas envie de se lever le matin.»
Autre boursier Schulich: Nicolas Tremblay, nouvel étudiant au Département d'informatique et de génie logiciel, qui profitera d'une bourse s'élevant à 80 000$. L'informatique est son terrain de jeu. «J'avais 5 ans quand j'ai touché à un ordinateur pour la première fois, raconte le jeune homme. Cela a commencé par des jeux pour lesquels j'ai développé petit à petit de l'intérêt. Un jour, je me suis dit que ces jeux existaient parce qu'il y avait quelqu'un derrière qui les avait conçus. Ça a été le déclic.» Lors de ses études au Cégep de Chicoutimi, Nicolas Tremblay imagine une solution informatique pour simplifier la gestion des résidences, qu'il juge désuète et fastidieuse. Devant ses talents évidents dans le domaine, des professeurs font appel à lui pour donner des formations sur les systèmes informatiques. La réalisation dont il est le plus fier est sans doute un outil de gestion pour les personnes âgées qui ne sont pas à l'aise avec l'informatique (papy-aide.ca).
«C'est après avoir créé un petit assistant intelligent pour mes grands-parents que l'idée de cet outil m'est venue, explique Nicolas Tremblay. J'ai décidé d'étendre l'application sur une plus grande échelle et ça a donné Papy Aide.» Au terme de ses études, le jeune homme aimerait travailler en recherche robotique et intelligence artificielle. «Ma priorité, c'est de faire des choses qui vont contribuer à changer la société, confie-t-il. De l'argent, il en faut dans la vie, bien sûr, mais ce n'est pas important pour moi.»