Autrefois en France, ce qui distinguait la ville d'un village n'était pas l'importance de la population, mais la présence d'une enceinte. Les villes étaient encerclées d'un mur percé de quelques portes, qui se fermaient la nuit venue. Or, au XVIIIe siècle, avec le report des défenses aux frontières du royaume, l'aménagement de voies de communication intérieures et le débordement de la ville au-delà des murs, les autorités remettent en question l'utilité des portes de la ville.
Ces portes qui, jusque-là, constituaient des édifices publics importants, autant d'un point de vue civil que militaire, doivent être redéfinies. Agueda Iturbe-Kennedy, doctorante en histoire, expliquera ce qui est advenu de ces monuments à l'heure du décloisonnement urbain (XVIIe-XVIIIe siècle).
Lundi 2 février, à 11h30, à l'auditorium 3D du pavillon Charles-De Koninck. Entrée libre.