
Durant ses études en histoire de l'art, la guide-animatrice et agente culturelle Julie Bigaouette a notamment développé sa rigueur, son esprit d'analyse et son autonomie.
«Bientôt la page s'enrichira de trois autres profils, soit ceux des baccalauréats en histoire, en archéologie et en ethnologie et patrimoine, explique la responsable de ce projet à la Faculté, la conseillère en emploi Mélanie Boutin. Nous prévoyons produire trois profils par session. Nous y allons département par département. À terme, les 18 programmes de baccalauréat de la Faculté seront couverts.»
La Faculté mène ce projet novateur en collaboration avec le Service de placement de l'Université. Créer un profil de compétences et de savoir-faire se fait avec la participation d'enseignants, d'étudiants, de diplômés et d'employeurs. Ces outils s'ajoutent aux analyses de marché par programme d'études du Service de placement. Ils enrichissent la recherche d'emploi, l'entrevue d'embauche et le curriculum vitae. En définissant l'employabilité liée aux formations offertes, les profils viennent répondre au questionnement de nombreux étudiants et parents: dans quels types d'emplois les diplômés se retrouvent-ils?
Selon Mélanie Boutin, les diplômés de la Faculté des lettres et des sciences humaines sont réputés pour leur polyvalence et leur capacité d'analyse. «Nos diplômés, ajoute-t-elle, ont une culture générale poussée et ils savent écrire. Ils apprennent à être rigoureux. Ils s'intègrent facilement aux équipes de travail.»
Un préjugé tenace colle cependant aux programmes d'études en lettres et en sciences humaines relativement au marché du travail. Certains croient que le seul débouché possible est celui de professeur de cégep. Pire, d'autres se demandent s'il y a de l'emploi tout court pour ces diplômés. Mélanie Boutin remet les pendules à l'heure. «Nos programmes donnent accès à différents milieux de travail et l'offre d'emploi pour nos diplômés est diversifiée», affirme-t-elle. Elle cite en exemple ces diplômés en histoire qui occupent maintenant les postes de conseiller pédagogique dans une commission scolaire, d'analyste dans la fonction publique et de recherchiste-historien chez Desjardins. «Un autre est directeur général d'une coopérative d'économie sociale, poursuit-elle. Un autre est chargé de projet en coopération internationale.» Quant aux diplômés en lettres, ils peuvent occuper des postes tels que correcteur d'épreuves, rédacteur, réviseur linguistique ou journaliste.
La page facultaire contient aussi trois vidéos promotionnelles. Dans chacune d'elles, une diplômée témoigne en quelques minutes de son parcours universitaire et professionnel. Les personnes sont filmées dans leur milieu de travail. Les programmes d'études mis en valeur sont les baccalauréats en histoire, en histoire de l'art et en archéologie, ainsi que le baccalauréat intégré en sciences historiques et études patrimoniales. D'autres vidéos sont à venir.
La vidéo consacrée à l'histoire de l'art met en vedette Julie Bigaouette. Bachelière depuis 2006, celle-ci travaille depuis ce temps au Musée national des beaux-arts du Québec, principalement comme guide-animatrice et, à l'occasion, comme agente culturelle. «Mon bagage de connaissances en histoire de l'art, ainsi qu'une bonne culture générale, m'ont beaucoup aidé à préparer mes visites commentées, explique-t-elle. J'ai appris à faire montre de rigueur et à effectuer de la recherche. J'ai développé un esprit d'analyse et un sens critique. En histoire de l'art, on acquiert une belle autonomie du fait que l'on doit généralement réaliser seul plusieurs longs travaux.»
L'archéologue Marie-Michelle Dionne a plusieurs cordes à son arc. Diplômée du doctorat en archéologie en 2013, elle est à la fois chargée de cours, professionnelle de recherche dans les laboratoires d'archéologie de l'Université et gestionnaire d'une coopérative de travail en archéologie. «La qualité de mon expertise découle grandement de l'expérience acquise dans les laboratoires de l'Université Laval, indique-t-elle dans sa vidéo. Un autre point déterminant de ma formation est que j'ai pu bénéficier, pour mes stages, du réseau de contacts de mes professeurs, au Québec comme à l'international.»
On peut consulter la page facultaire consacrée aux profils de compétences et de savoir-faire à l'adresse suivante:
flsh.ulaval.ca/etudes/se-preparer-au-marche-de-lemploi/profils-de-competences/