Le problème peut se résumer ainsi. On avait prévu aménager de nouveaux saunas près des nouveaux vestiaires, mais l’argent manque, car les dépassements de coût sont de l’ordre de 10 M$: puisqu’il fallait couper quelque part, on a notamment sacrifié les saunas. Pourquoi alors ne pas conserver les anciens saunas? Parce que les anciens vestiaires seront transformés et réaffectés et que la distance serait trop grande entre les saunas actuels et les nouveaux vestiaires. Bref, c’est pour des raisons pratiques et surtout budgétaires que les saunas devraient disparaître.
Le problème peut sembler futile, mais tout le monde sait combien le sauna est bénéfique pour le corps et la santé, avant ou après des exercices, et qu’il est fréquenté par beaucoup de personnes. On sait également que plusieurs installations du nouveau PEPS serviront à des compétitions professionnelles ou semi-professionnelles et, à la demande de la Ville de Québec, à une clientèle extérieure. Ces objectifs sont louables, évidemment, mais faut-il pour autant oublier les usagers ordinaires et les nombreux membres de la communauté universitaire? Personnellement, je trouve inacceptable et même rétrograde la décision de fermer les saunas. Si vous êtes du même avis, vous pouvez laisser un message au Service des activités sportives.
Léopold Migeotte, professeur émérite au Département d’histoire