
Charles Morin, Marie-Josée Toulouse, Morgane Lemasson, Roxanne Paulin et Steve Charrette
Parmi les récipiendaires, Charles Morin, professeur titulaire à l’École de psychologie, a décroché le prix Acfas – Marcel-Vincent en sciences sociales. Le directeur du Centre d’étude des troubles du sommeil à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec est considéré comme le chercheur contemporain ayant le plus contribué à l’avancement des connaissances sur l’insomnie. Ses travaux ont démontré que, si la médication s’avère utile à brève échéance, les effets résultant de l’approche comportementale sont beaucoup plus durables.
La biochimiste en formation Marie-Josée Toulouse a reçu pour sa part le prix Acfas – Desjardins réservé aux étudiants à la maîtrise. La jeune auxiliaire d’enseignement en laboratoire de biochimie se spécialise en aérovirologie, l’étude des virus présents dans l’air. La lauréate, qui fait partie de l’équipe de la chercheuse Caroline Duchaine, travaille à mettre au point un appareil capable de détecter rapidement la présence de nombreux agents infectieux.
Morgane Lemasson a remporté un des cinq prix du Concours de vulgarisation de la recherche. La docteure en neurosciences à l’Institut universitaire en santé mentale du Québec a séduit le jury avec son article intitulé «L’épopée neuronale: voyage sans boussole». «Qu’est-ce qui est immature, ne mesure que 10 micromètres, ne voyage jamais seul et se déplace sur d’impressionnantes distances sans jamais se perdre? Ce mystérieux migrateur n’est autre que le neurone», explique-t-elle de manière imagée dans son texte, qui paraîtra dans un quotidien cet automne.
Steve Charrette, professeur agrégé au Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique, est arrivé troisième au concours La preuve par l’image. Son œuvre, intitulée La forêt des affamés, montre en gros plan la délicatesse des «corps fructifères», structures hautes de deux millimètres formées par l’agglutination de milliers d’amibes en période de famine. L’étude de la formation de ces structures permet de comprendre les mécanismes de communication intercellulaire qui sont aussi utilisés, entre autres, par les cellules de notre système immunitaire.
Enfin, Roxane Paulin a décroché le Prix d’excellence de l’ADÉSAQ dans le secteur des sciences de la santé. La jeune femme a défendu en décembre dernier sa thèse de doctorat en biologie cellulaire et moléculaire. Son sujet portait sur l’hypertension artérielle pulmonaire. La distinction lui a été remise par l’Association des doyens des études supérieures au Québec.