Le Réseau international de recherche sur les politiques économiques et la pauvreté (PEP), dont le secrétariat nord-américain est situé au Département d’économique de l’Université Laval, s’est vu octroyer le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), une contribution de plus de 200 000 $ pour la poursuite de sa plus récente participation au renforcement des capacités de recherche dans les pays en développement.
Grâce à la coopération de ses trois sièges régionaux en Asie (Manille, Philippines), en Afrique (Dakar, Sénégal) et en Amérique latine (Lima, Pérou), le Réseau PEP étend ses activités à toutes les régions en développement où il participe à créer une expertise scientifique locale sur les questions de politiques économiques et de pauvreté. Le Réseau offre à des centaines de chercheurs un soutien à la fois financier, technique et scientifique qui leur permet non seulement de poursuivre leurs travaux sans avoir à quitter leur pays d’origine, mais aussi d’assister leurs gouvernants dans la formulation de politiques pour aider à combattre la pauvreté nationale.
Le partenariat PEP-PNUD s’insère dans la lignée des programmes de formation des écoles PEP et fait suite à une expérience réalisée en Namibie en 2008. Le succès de cette première expérience a incité le PEP et le PNUD à renforcer leur collaboration, grâce à laquelle de nombreux chercheurs d’Afrique subsaharienne auront accès à une série d’activités de formation adaptées à leur pays. Le programme de formation, élaboré à l’Université Laval par le réseau PEP, assure le transfert de compétences et d’outils analytiques avancés pour l’évaluation des répercussions des politiques et des aléas économiques sur le bien-être des populations, les finances publiques et la pauvreté. L’initiative pourrait même évoluer vers l’institutionnalisation d’une ressource permanente, à même de pourvoir formation, recherche et consultation scientifique sur mesure pour les pays en développement qui y recourent.