
La maquette de l'Acropole symbolise le rôle essentiel des humanités dans la tradition universitaire.
Des trésors cachés, il en existe par milliers aux Collections de l’Université, dans les sous-sols du pavillon Louis-Jacques-Casault. Gardienne des lieux, Gisèle Deschênes Wagner, chargée de conservation et de restauration, rappelle que chaque maquette qui se trouve aux Collections représente une tranche de l’histoire, tout en demeurant un outil pédagogique très apprécié des étudiants qui ont à travailler sur des éléments esthétiques d’une grande finesse et d’une grande pureté. À la faveur de son emménagement au pavillon De Koninck, l’IEA a par ailleurs récemment accueilli plusieurs des moulages appartenant aux Collections, dont une moulure représentant l’une des têtes de cheval du char de Séléné. Ce fragment fait partie de la reconstitution du fronton est du Parthénon. Comme une grande partie des sculptures du Parthénon, l'original est conservé au British Museum, à Londres. «L'utilisation des moulages d'œuvres anciennes à des fins didactiques, populaire au 19e siècle, était tombée en désuétude, rappelle Patrick Baker, directeur de l'IEA. Mais un peu partout en Europe et en Amérique, on s'intéresse de nouveau à ces objets de collection uniques. Incluant la maquette, on peut admirer dans les nouveaux locaux de l’Institut une dizaine de ces moulages. Nous sommes fiers de pouvoir faire profiter nos étudiants et la communauté universitaire de ces objets.»