Le Web social est notre urbanisme virtuel émergent, dans lequel l’identité numérique, à la fois fragmentaire et polyphonique, redéfinit, grâce aux usages interactifs, de grandes catégories culturelles: l’image, l’amitié, la lecture, etc. Quels sont les effets des modèles du participatif et de la numérisation monumentale de notre patrimoine culturel sur nos pratiques savantes? Une convergence entre l’anthologique et l’ontologique (le Web sémantique)? La nécessité d’un impératif philologique, ancré dans un nouveau savoir-lire et un savoir-écrire? L’humanisme numérique est aussi et surtout une renaissance de la lecture qui appelle un regard lettré sur les humanités numériques. Le Cercle interuniversitaire d’études sur la République des Lettres accueille Milad Doueihi pour une conférence portant le titre «Pour un humanisme numérique», qui aura lieu le mercredi 24 février, à 11 h 30, au local 3244 du pavillon Charles-De Koninck. Fellow à l’Université de Glasgown et historien des religions, Milad Doueihi est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont La grande conversion numérique (Seuil, 2008), Solitude de l’incomparable. Augustin et Spinoza (Seuil, 2009), La rage secrète de l’étranger (Seuil, à paraître en 2010) et Pour un humanisme numérique (Seuil, à paraître en 2011).
Table ronde sur la biodiversité
L’Institut EDS a planifié une série d’activités pour marquer l’Année internationale de la biodiversité, en collaboration avec la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA), le Groupe de recherche en écologie des tourbières (GRET) et la Chaire publique ÆLIÉS. Aujourd’hui, jeudi 18 février, une table ronde sur le thème «Biodiversité et sécurité alimentaire», organisée par la Chaire publique de l’ÆLIÉS, réunira trois conférenciers membres de l’Institut EDS, François Belzile (FSAA), Guy Debailleul (FSAA) et Geneviève Parent (Droit). Un représentant des ONG, Charles-Eugène Bergeron (Développement et Paix), traitera de souveraineté alimentaire. L’événement débutera à 15 h 30 à l’amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins.
Anne Nivat, grand reporter
Une conférence d'Anne Nivat, grand reporter, aura lieu le lundi 15 mars, à 11 h 30, au local 3A du pavillon Charles-De Koninck, sur le thème «Tchétchénie, Irak, Afghanistan: comment couvrir ces nouvelles “croisades”?». Fille de l'historien Georges Nivat, spécialiste de la Russie, Anne Nivat détient un doctorat en science politique. Elle est, depuis 1998, correspondante à Moscou des quotidiens et magazines Ouest-France, Le Soir et Le Point. Anne Nivat collabore régulièrement avec l'International Herald Tribune, le New York Times et le Washington Post. Anne Nivat a terminé son travail de reporter par la publication de Chienne de guerre en 2000 relatant son expérience en Tchétchénie et les ravages de la guerre dans, qui obtient le prix Albert-Londres. En 2001, elle publie Algérienne, en collaboration avec Louisette Ighilahriz, qui parle des tortures perpétrées pendant la guerre d'Algérie. En 2004, elle publie Lendemains de guerre, récit de plusieurs mois qu'elle a passés, en tant que reporter, en Afghanistan et en Irak. Ce livre a la particularité d'être une immersion dans le quotidien des populations. Anne Nivat a en effet partagé la vie de familles afghanes et irakiennes et y livre son expérience. Anne Nivat ne se contente pas d'observer de l'extérieur, mais au-delà d'une démarche journalistique, livre des témoignages de l'intérieur et permet de mieux comprendre la situation de pays en crise.
Semaine de la diversité sexuelle
La Semaine de la diversité sexuelle se déroulera sur le campus jusqu’au 20 février. Organisée par le Groupe Gai de l’Université Laval (GGUL), cette semaine propose une multitude d’activités sociales, culturelles et éducatives, ouvertes à toutes et à tous. Au programme notamment, aujourd’hui, jeudi 18 février, un spectacle d'improvisation, en collaboration avec la LUI, au local 2300 du pavillon Alphonse-Desjardins à 18 h 30. Vendredi 19 février: speed-meeting, une soirée d'échange à caractère social et amical, parfois originale, au Boudoir du Desjardins à 19 h. Samedi 20 février, soirée d'étude pour la mi-session, toujours au Boudoir. Tous les détails de la programmation au www.ggul.org.
Fines herbes sur table
En assistant à la conférence intitulée «Les fines herbes du jardin à la table», présentée par Carole Cloutier, agronome et herboriste, sur l'invitation de la Société des amis du Jardin Van den Hende, il sera possible d'en apprendre davantage sur ces plantes, petites et grandes, qui titillent nos papilles et chatouillent nos narines. Elles sont aussi bien jolies dans des platebandes ou dans des pots à proximité de la maison. Lors de cette rencontre, la conférencière fournira également de précieux conseils pour la culture de celles-ci dans différents milieux. Se présenter le lundi 22 février, à 19 h 30, à la salle 1240 de l’Envirotron. Entrée: 3 $ pour les membres, 6 $ pour les non-membres.
Modernité et religion
La modernisation du Québec semble s’être produite aux dépens de la présence et de la vitalité du catholicisme. Modernité et religion sont-elles antagonistes? Une Soirée Relations, organisée en collaboration avec le groupe de recherche Modernité et religion, portera un regard nuancé sur l’évolution du catholicisme dans la culture d’ici: ce qui disparaît, ce qui se transforme, ce qui émerge. Cette soirée aura lieu le mercredi 24 février, de 19 h à 21 h 30, à l’atrium Jean-Guy-Paquet du pavillon Alphonse-Desjardins. Intervenants: Robert Mager, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses («Transformations et résistances du catholicisme en contexte moderne»), Isabelle Matte, doctorante et chargée de cours au Département d’anthropologie («Au-delà de l'institution, une culture catholique: l'exemple de la chanson québécoise») et Jean-Philippe Perreault, doctorant et chargé de cours à la Faculté de théologie et de sciences religieuses («L’héritage catholique et le nouveau programme d’éthique et de culture religieuse»). Entrée libre.
Institut d'études anciennes
Le jeudi 11 mars, l'Institut d'études anciennes recevra, le temps d'une conférence, Antoine Côté, professeur au Département de philosophie de l'Université d'Ottawa. Intitulée «La doctrine de la volonté d’après les questions inédites de Jacques de Viterbe», la conférence présentera un des auteurs majeurs de la Faculté de théologie de l’Université de Paris dans la dernière décennie du 13e siècle. Dans les grands débats philosophiques et théologiques auxquels il participe, Jacques de Viterbe se pose souvent en partisan d’une voie modérée, récusant les solutions extrêmes de ses contemporains. L’objectif de la conférence sera d’abord de présenter et d’expliciter les principaux arguments mis en avant par Jacques de Viterbe en vue de concilier la détermination de la volonté et de sa liberté; il sera ensuite déterminé dans quelle mesure la solution du Viterbien se démarque de celles de ses contemporains, dont il ne manque jamais de souligner les insuffisances. La présentation, suivie d'une période de questions, aura lieu de 11 h 30 à 12 h 20, au local 5242 (salle de conférences de l’IEA) du pavillon Charles-De Koninck. Entrée libre.