
Nicole Lacasse: «Tous cycles confondus, nous sommes satisfaits des résultats d'inscription».
Pour la première fois, le nombre de personnes qui, cette année, ont fait une demande d’admission à l’Université a atteint le cap des 40 000. «Le fait de recevoir un nombre aussi important de demandes signifie que notre attractivité, auprès des étudiants potentiels, augmente, affirme la vice-rectrice adjointe. Depuis 2001, les demandes d’admission sont passées de 30 497 à 40 007, soit une hausse d’un tiers. Nous avons plusieurs nouveaux programmes et nos modes de prestation ont été diversifiés, notamment avec la formation à distance. Cela se répercute dans les nouvelles personnes inscrites.» Nicole Lacasse insiste sur ceux et celles qui se sont inscrits pour la première fois au premier cycle à temps plein. Cet automne, ce pourcentage, selon la CREPUQ, connaît une hausse de 7,3 % dans l’ensemble du réseau universitaire et de 5,9 % à Laval. «Nous avons progressé de façon marquée à ce chapitre, souligne-t-elle. C’est intéressant pour l’Université. Un nombre plus grand d’inscriptions en première année du baccalauréat signifie une hausse potentielle, d’ici quelques années chez ces étudiants, des inscriptions au deuxième cycle.»
Un lien avec l’emploi
Cet automne, le nombre total des inscriptions a bondi de 3,8 % dans le réseau universitaire, comparé à l’automne 2008. Les nouvelles augmentations de clientèle peuvent s’expliquer, entre autres, par les nombreuses pertes d’emploi consécutives à la conjoncture économique difficile, par l’implantation de nouveaux programmes d’études et par le recrutement d’étudiants étrangers. «Ces explications de la CREPUQ tiennent la route, soutient Nicole Lacasse. C’est connu que les inscriptions dans les universités augmentent lorsque le marché de l’emploi va moins bien. À l’inverse, quand le marché de l’emploi est dynamique, les gens ont tendance à ne pas retourner aux études, ou bien à faire de moins longues études.»
Les récentes données de la CREPUQ indiquent, pour l’Université Laval, des hausses respectives de 2,2 % et de 1,7 % des inscriptions à temps plein et à temps partiel aux premier et deuxième cycles. «Tous cycles confondus, nous sommes satisfaits des résultats d’inscription», affirme la vice-rectrice adjointe. Selon elle, les efforts consacrés au recrutement, autant par les facultés que par le Bureau du recrutement et les autres services concernés, semblent commencer à porter ses fruits. «Le recrutement est notre défi numéro un, dit-elle. Nos efforts se font tant sur le plan de la promotion que de l’évolution de notre offre de formation. Il faut être sensibles aux besoins manifestés par notre société et par les étudiants potentiels.»