«C’est un véritable honneur de pouvoir compter deux de nos professeurs parmi les lauréats des Prix du Québec 2009. En plus de participer activement au développement culturel et scientifique de notre société, André Gosselin et Marcel Moussette contribuent à la croissance de la notoriété de notre université et au rayonnement du talent et du savoir-faire québécois partout dans le monde», a déclaré le recteur Denis Brière.
Professeur à Laval depuis 1984, André Gosselin a joué un rôle de leader dans la mise au point d’une technologie d'éclairage photosynthétique pour les serres qui a été adoptée par plusieurs entreprises au Québec, mais aussi dans les pays scandinaves, aux États-Unis, en France et en Belgique. Ce chercheur-entrepreneur est à l'origine des premiers cultivars de fraisiers et de framboisiers nutraceutiques au monde. Il travaille aussi à l’amélioration des pratiques horticoles pour réduire leur impact environnemental. En 1989, André Gosselin a fondé le Centre de recherche en horticulture de l'Université Laval, qui compte aujourd'hui 150 membres. Il est à l'origine de la création de l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels, chef de file de la recherche dans ce domaine au Canada. Il a été le premier Québécois francophone à recevoir le titre de Fellow de la Société américaine des sciences horticoles.
L’archéologue Marcel Moussette, professeur associé au Département d’histoire depuis sa retraite en 2007, a consacré une grande partie de ses recherches à la culture matérielle des francophones d’Amérique du Nord. Le lauréat du prix Gérard-Morisset 2009 œuvre depuis 1968 au développement de sa discipline et il est considéré par ses pairs comme un modèle, un érudit doublé d'un praticien qui sait intégrer la pratique et la théorie en alliant son expertise magistrale sur le terrain à sa démarche structurée de scientifique. Soucieux d'offrir une formation complète sur la méthodologie de terrain en archéologie, il a entre autres concrétisé avec un collègue le chantier-école du site du Palais de l'intendant, mieux connu à Québec comme l'îlot des Palais, et contribué à la mise sur pied d'un laboratoire d'archéologie, deux réalisations considérées comme des références en la matière. Son expertise est reconnue internationalement.