
Les gagnants du Concours du disque ont présenté au public le fruit de leur travail à l'occasion de la Journée internationale de la musique, le 1er octobre.
C’est à l’occasion de la Journée internationale de la musique, le 1er octobre, que les gagnants du Concours du disque s’étaient donné rendez-vous pour présenter au public le fruit de leur travail et vivre la dernière étape de l’odyssée entreprise en février 2009.
Le Concours du disque des étudiants de la Faculté de musique, qui en est à sa 10e édition, se déroule chaque année. Les musiciennes et musiciens sont sélectionnés par voie d'auditions devant public et jury et tous les étudiants inscrits à la Faculté, tant solistes que membres de diverses formations, sont admissibles. «Cet événement célèbre l’excellence de nos jeunes interprètes, tout en leur offrant une vitrine qui leur permette de se mettre en valeur», précise Paul Cadrin, doyen de la Faculté. Ce disque est également le reflet de la qualité et de la variété des activités musicales qui sont présentées dans notre faculté.»
«Faire un enregistrement permet au musicien de s’écouter et de se corriger, puisque le micro capte tout le jeu… avec les imperfections aussi! Cela exige une attention toute particulière, que ce soit du point de vue technique ou artistique», rapporte Nataliya Labiau, pianiste, interprète des Variations sérieuses, op. 54, de Felix Mendelssohn. «J’ai beaucoup apprécié l’atmosphère qui régnait lors de l’enregistrement. La collaboration d’Arturo Nieto-Dorantes [directeur artistique, volet classique] et de Serge Samson [à la prise de son] y est sans doute pour beaucoup, puisque tout s’est déroulé sans tension et sans que je me sente pressée par le temps», ajoute-t-elle. La mezzo-soprano Catherine Bergeron, qui interprète un air de Richard Strauss extrait d’Ariadne auf Naxos, op. 60, «Sein wir weider gut», est du même avis: «C’est enrichissant de travailler avec un directeur artistique qui nous amène plus loin, qui nous fait découvrir différentes façons de concevoir notre œuvre, d’améliorer notre interprétation et donner notre maximum. On travaille tout en finesse et en justesse!» D’autres interprètes, à l’instar du baryton Jonathan Bédard, sont heureux d’avoir eu la chance d’enregistrer en studio, «puisque c’est le meilleur outil de promotion dont on puisse rêver!». Ce dernier chante des airs de Mendelssohn en compagnie du ténor Frédéric Beaudoin et de Nataliya Labiau. Marc-André Bean, membre du groupe de jazz vocal Sunsix et interprète de Crazy Little Thing Called Love de Freddie Mercury, a quant à lui trouvé «le travail en studio avec Gabriel Hamel [directeur artistique, volet jazz] vraiment génial. En plus, on est fier de faire partie de ce disque et de représenter, d’une certaine manière, notre université.»
Le 10e Disque des étudiantes et des étudiants de la Faculté de musique offre aux mélomanes plus d’une heure de musique en compagnie de plusieurs compositeurs: Felix Mendelssohn, Heitor Villa-Lobos, Johann Sebastian Bach, Johann Nepomuk Hummel, Francis Poulenc, Michael Kamen, Manning Sherwin et Eric Maschwit, Freddie Mercury, des œuvres des répertoires classique, contemporain et jazz, pour voix, piano, trompette, guitare, quatuor de clarinettes, quintette de cuivres, pour petit ensemble de jazz et pour ensemble de jazz vocal. On y trouve même des compositions originales de deux étudiants: Cinq pamphlets pour ailleurs de Pierre-Olivier Roy (œuvre interprétée par un ensemble de six professeurs) et Ouverture pour trio jazz de Jean-François Aubin. Les enregistrements ont été effectués à la salle Henri-Gagnon, au studio Berio et au studio d’orgue de la Faculté en mars dernier.
Le disque est en vente au coût de 10 $ à la Faculté de musique, pavillon Louis-Jacques-Casault, bureau 3312.