Telle est la conclusion d’une étude récente visant à évaluer le potentiel de marché pour de nouvelles résidences situées dans la cité universitaire et adaptées aux besoins de la clientèle étudiante d’aujourd’hui. La recherche, commandée par la direction de l’Université à la firme Groupe Altius, a été reçue par le Conseil d’administration, le 20 mai.
L’étude s’appuie sur les résultats d’un questionnaire envoyé par courriel à l’ensemble de la population étudiante et auquel ont répondu 2 209 étudiants. Les trois quarts des répondants se sont dits intéressés ou très intéressés par de nouvelles résidences. Même chose du côté des étudiants qui habitent présentement dans l’une des résidences du campus, 68 % d’entre eux se disant très intéressés. Le studio, le 4 ½ et le 5 ½ sont les types de logement privilégiés. Le tiers des répondants vivraient avec leur conjointe dans de nouvelles résidences, 30 % vivraient seuls, 28 % vivraient en colocation et 6 % vivraient avec leurs enfants. Les étudiants seraient prêts à payer un prix médian mensuel de 450 $ pour un studio, 800 $ pour un 4 ½ et 975 $ pour un 5 ½. Selon les auteurs de l’étude, un millier de personnes sur l’ensemble de la population étudiante auraient une intention forte de signer un bail dans une nouvelle unité de logement étudiant. La demande nette pour ce type de logement s’élèverait à 806 unités.
Le Conseil d’administration a confié au vice-recteur exécutif et au développement, à l’administration et aux finances, le mandat de procéder à l’élaboration d’un préconcept de résidences et d’analyser les modes de financement possibles. «Notre premier critère, explique le vice-recteur Éric Bauce, est de s’assurer que le projet permette d’offrir aux étudiants des unités de logement aux plus bas coûts de location possibles. Quant au projet, il doit s’autofinancer. Un autre critère est que les résidences ne servent qu’aux étudiants. L’aspect développement durable devra également être pris en compte afin de respecter une de nos orientations stratégiques.» Dans les prochains mois, la direction de l’Université élaborera un certain nombre de scénarios possibles qui tiendront compte notamment du nombre d’unités de logement à construire. «Le projet, s’il se réalise, se fera sur le campus, souligne Éric Bauce. Mais l’emplacement n’est pas encore choisi.»