Daniel Mercure a vécu tour à tour l’organisation d’un événement de grande envergure et celle d’une conférence avec un nombre limité de participants. Du 29 octobre au 1er novembre 2008, il a participé à l’organisation de l’événement Culture québécoise et valeurs universelles, de l’Association internationale des études québécoises et du Centre interuniversitaire d’études québécoises, qui a réuni 120 participants à Québec. En 2000, il a remporté le titre d’Ambassadeur de l’année du Cercle des ambassadeurs de Québec pour le congrès «Une société monde», auquel avaient participé 1 200 personnes. Ce prix vise à reconnaître l'effort exceptionnel d'un membre ambassadeur qui, au fil des ans, par son implication, sa persévérance et sa ténacité, a contribué de façon remarquable à mettre la région de Québec en valeur en tant que destination d'affaires.
Des retombées tangibles
«Les rencontres internationales qui réunissent des chercheurs autour d’un grand thème sont des outils de développement importants dont les retombées peuvent être très tangibles, fait valoir Daniel Mercure. Avant, le congrès était davantage perçu comme un lieu de diffusion du savoir. Des chercheurs venaient rendre compte de leurs travaux. De plus en plus, le congrès scientifique devient un lieu de construction. Il est l’occasion pour des chercheurs du monde entier de se rencontrer et de faire naître de nouveaux projets de recherche. Comme les grands organismes subventionnaires sont généralement présents, cela permet même d’avoir leurs opinions en temps réel sur la faisabilité d’un projet et sur les possibilités de financement.»
D’après lui, cette nouvelle façon de faire se répercuterait même dans la durée des congrès. «Les événements durent plus longtemps. Les organisateurs ont intérêt à laisser des plages horaires libres et à prévoir des salles pour les échanges entre chercheurs». L’avantage est indéniable: «En face à face, il est possible de poser les bases solides d'un projet. Cela permet d’avancer plus rapidement. En direct, la chimie s’installe plus facilement et de grands projets internationaux peuvent voir le jour.»
Daniel Mercure rappelle que l’Université Laval est bien au fait de l’ensemble des retombées entourant la tenue d’un congrès scientifique, et que sa direction offre un bon soutien aux chercheurs qui désirent présenter des événements internationaux à Québec, quelle que soit leur ampleur. Ce sociologue est membre du Cercle des ambassadeurs depuis déjà 10 ans.
En 2008, des 21 congrès internationaux réalisés par des membres du Cercle des ambassadeurs, 11 ont été organisés par des professeurs et chercheurs de l’Université. Ces congrès ont généré des dépenses estimées à 37 millions de dollars dans la région.
Rappelons qu’en collaboration avec le Vice-rectorat à la recherche et à la création, le Cercle des ambassadeurs a lancé un programme de promotion des grands congrès scientifiques destiné exclusivement aux chercheurs et professeurs de l’Université Laval. Sous forme de concours, il vise à augmenter le nombre de congrès internationaux qui se tiennent dans la région et à renforcer la position concurrentielle et la notoriété de l’Université Laval sur le marché des grands congrès scientifiques. Pour connaître tous les détails du concours, consultez le site www.cercledesambassadeurs.com/concoursulaval.