Quelque 3 000 personnes provenant d’une trentaine de pays et représentant plus de 300 universités ont participé à la Simulation. La délégation de Laval était composée de 30 personnes, des étudiants et des étudiantes inscrits, pour la plupart, au baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes. «La Simulation nous a permis de voir comment fonctionne une organisation internationale, indique Élodie C. Roy. En permettant de mettre en pratique des connaissances acquises dans nos cours, cette expérience apporte quelque chose de concret au baccalauréat.»
Les membres de la délégation de Laval ont représenté la Finlande et la Hongrie, deux pays dont ils ont défendu les intérêts à l’intérieur de différents comités ou organismes onusiens. «La Finlande est un leader en environnement, souligne l’étudiante. Elle donne l’exemple en efficience énergétique et en technologies vertes. Nous nous sommes alliés aux autres pays scandinaves pour faire connaître une position commune, axée sur le transfert de technologies, en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre et la problématique de l’eau.»
Tous les échanges se font en anglais. Et la représentation, selon Élodie C. Roy, est vraiment mondiale. «Nous avons été surpris de voir des gens d’Asie, d’Europe, d’Amérique latine, de partout», dit-elle. Selon l’étudiante, la Simulation permet de développer des aptitudes pour la diplomatie. Durant leur préparation à Laval, les étudiants ont fait des recherches en petits comités sur les pays à représenter. Ils ont travaillé des aspects comme la négociation et l’argumentation. Ils se sont entraînés à prononcer des discours. Ils se sont également familiarisés avec les règles de procédure propres aux délibérations à l’ONU.