Le vendredi 21 novembre, Nicole Fauvin était de passage sur le campus afin de participer à une première réunion de travail à la Faculté des sciences sociales. «Au fur et à mesure que nous nous rencontrerons, nous pourrons parler de choses très pratiques à mettre en place, indique-t-elle. Par exemple, des praticiens pourraient venir ici échanger avec les étudiants dans le cadre d’un cours ou d’un séminaire.» Selon Nicole Fauvin, le but ultime de cette association est de recruter de futurs fonctionnaires parmi les étudiants qui présentent un très bon dossier scolaire. «Nous visons également à créer des liens avec les chercheurs universitaires, poursuit-elle, afin d’avoir accès aux idées et théories de pointe en administration publique, et pour que leurs travaux viennent alimenter notre réflexion sur les besoins de la fonction publique fédérale.» Selon François Blais, doyen de la Faculté des sciences sociales, ce lien privilégié ne se limite pas à sa Faculté. «D’autres constituantes de l’Université pourraient vouloir aussi développer des opportunités avec la fonction publique fédérale, souligne-t-il. La sous-ministre championne est là pour aider.»
Le professeur Steve Jacob, du Département de science politique, dirige le programme de maîtrise en affaires publiques. «L’intérêt premier pour notre programme, soutient-il, est d’avoir une personne ressource identifiée dans la fonction publique fédérale. Un programme en affaires publiques doit être en harmonie avec ce qui se fait ou ce qui s’en vient dans la fonction publique.»
Il existe une grande variété d’emplois dans la fonction publique fédérale pour les diplômés universitaires des domaines professionnel, scientifique ou administratif. «C’est un milieu très stimulant et dynamique pour les diplômés universitaires», affirme le professeur Jacob.