
Nadia Ghazzali: «Le recrutement dans les domaines des sciences et du génie doit commencer très tôt. Le manque d'intérêt pour les sciences se manifeste dès le début du secondaire.»
Selon Nadia Ghazzali, la titulaire de la Chaire de recherche, le recrutement dans les domaines des sciences et du génie doit commencer très tôt. Le manque d’intérêt pour les sciences se manifeste dès le début du secondaire et l’un des objectifs de la Chaire consiste à comprendre les facteurs influençant les choix de carrière des jeunes filles. «Nous visons à mettre en œuvre des stratégies en collaboration avec les milieux scolaires, collégiaux et universitaires permettant de favoriser une plus forte représentation des femmes en sciences et génie, a précisé Nadia Ghazzali. Il faut notamment créer un changement dans la perception en leur montrant le visage humain de la science et en les informant adéquatement des possibilités de carrière.» De nombreuses carrières intéressantes s’offrent aux jeunes femmes dans des domaines stimulants tels le génie forestier, le génie informatique, les sciences physiques ou encore la statistique.
Le recteur Denis Brière a souligné qu’il faut également mettre l’accent sur la formation d’une main-d’œuvre hautement qualifiée en sciences et génie en vue d’attirer les femmes vers des carrières universitaires et dans le domaine public. «Il est essentiel que le rôle et le leadership des femmes scientifiques soient davantage mis en évidence tout comme il serait souhaitable d’accroître la participation des femmes aux postes de décision des organismes publics, des organismes privés et des associations scientifiques. Le mandat de la Chaire de recherche et les objectifs qu’elle poursuit s’inscrivent parfaitement dans cette voie», a-t-il mentionné.
«L’implication et l’expertise de Mme Ghazzali constituent des atouts importants qui permettront d’accroître le recrutement des femmes dans les domaines des sciences et du génie, a déclaré SuzanneFortier, la présidente du CRSNG. Le CRSNG est fier de donner son appui à cette chaire qui s’engage à relever de nombreux défis.»
Pour sa part, le président et chef de la direction de l’Industrielle Alliance, Yvon Charest, s’est dit une fois de plus privilégié de faire équipe avec l’Université Laval. «Nous devons nous préoccuper de la formation universitaire car les besoins dans la région de Québec sont de plus en plus importants. Nous croyons que les travaux de recherche de Mme Ghazzali permettront d’y voir plus clair et ainsi d’entreprendre des démarches en vue d'encourager les jeunes femmes à s'intéresser davantage au domaine scientifique.»