C'est à l'élucidation de ce vaste processus de restructuration que la journée d'étude «La puissance de la finance globalisée» compte contribuer, le but étant d'élargir la conscience que nous pouvons avoir des mécanismes, des discours et des limites de cette nouvelle forme de contrôle des sociétés. En matinée, deux conférences permettront d'y voir plus clair dans ce développement capitaliste, la première évaluant l'impact prévisible de la globalisation des marchés monétaires et de la crise financière sur l'économie, et la suivante présentant le capitalisme financier et l'intérêt national en rapport avec l'économie politique de la Caisse de dépôt et placement du Québec. En après-midi, les thèmes abordés par les conférenciers porteront sur l'économie politique de la crise de liquidité des marchés nord-américains et sur les éléments d'une théorie critique de la corporation financiarisée.
Cette journée, organisée conjointement par le Département de sociologie et le Département de relations industrielles, le Centre de recherche sur les innovations sociales, la Chaire mondialisation, citoyenneté et démocratie et le Collectif d'analyse de la financiarisation du capitalisme avancé de l'Université du Québec à Montréal, aura lieu le jeudi 1er mai, de 9 h 30 à 17 h, au local 2320 du pavillon Alphonse-Desjardins. Aucune inscription n'est requise et l'entrée est libre. Pour connaître tous les détails de la programmation, visitez le www.soc.ulaval.ca/site/etudiante/ActivitesDepartementales.asp.