
La délégation de l'Université Laval devant le siège social de l'ONU à l'occasion de la Simulation des Nations Unies 2008.
Le prix Outstanding Delegation constitue la plus importante de quatre mentions attribuées par les organisateurs de la Simulation. En tout, il a été remis à une quinzaine de délégations qui se sont véritablement distinguées par leur performance collective. Laval a aussi mérité le prix Outstanding Position Papers, comme une quinzaine d’autres délégations. «Ce prix est basé sur la qualité et la précision des documents soumis par la délégation et reflétant sa position», explique Madeleine Dupuis, étudiante à la maîtrise en études internationales et présidente de l’Association pour la Simulation des Nations Unies de l’Université Laval.
La cérémonie d’ouverture et la dernière journée de travail ont eu lieu au siège social de l’ONU. Le reste des travaux s’est déroulé à l’hôtel Sheraton. Cette année, 28 étudiantes et étudiants composaient la délégation de Laval. La majorité d’entre eux sont inscrits en science politique ou en études internationales. Leur mission a consisté à représenter les Pays-Bas et à défendre les intérêts de ce petit pays du nord de l’Europe. «Les Pays-Bas ont toujours été très forts sur le plan international, rappelle Madeleine Dupuis. Les Néerlandais accordent une grande importance à l’ONU. Pendant la simulation, nous devions adopter une attitude semblable à celle des diplomates de ce pays, aspect que nous avions inclus dans notre préparation. Un diplomate néerlandais est assez direct et il a toujours une opinion, peu importe le sujet.»
Laval participait pour la dix-septième fois à la Simulation de l’ONU. «Nous avons un très bon programme de formation que l’on améliore d’année en année, souligne Madeleine Dupuis. Notre organisation est entièrement étudiante. Les six membres de notre comité exécutif ont déjà participé à la Simulation. Durant la préparation, quatre d’entre eux supervisent, critiquent et mettent l’accent sur la confiance en soi des participants.» Les étudiants ont ainsi développé la maîtrise de la communication orale spontanée, la maîtrise de la négociation et la maîtrise de l’argumentation. «Ils apprennent à savoir comment avoir un point de vue tout en incluant celui des autres, et ce, dans le but d’atteindre un consensus, explique Madeleine Dupuis. On fait aussi beaucoup de pratique de discours pour être à l’aise de parler en public.» Les étudiants ont également dû faire des recherches spécifiques et approfondies sur des sujets prédéterminés. Le lancement de la décennie contre l’analphabétisme, la gestion mondiale de l’eau et l’expansion de l’OTAN sont des exemples de sujets que les étudiants ont discutés en comité à l’ONU.