Le confinement est une façon de faire qui consiste, dans certaines circonstances et à la suite d’une alerte, à ne pas sortir de la pièce ou du bâtiment où l’on se trouve, et ce, jusqu’à l’arrivée des secours. L’alerte de confinement peut se faire par un courriel, par le réseau téléphonique de l’Université, par un porte-voix ou par intercom. Une directive de base consiste à verrouiller la porte et les fenêtres et à s’en tenir éloigné. Il faut signaler sa présence et sa localisation au SSP au moyen du téléphone. On doit aussi demeurer calme et attendre les directives. «Il ne faut pas saturer les ondes de télécommunication, ni encombrer les services d’urgence par des appels non pertinents, indique Danielle Gagné. Il est inutile d’appeler trois fois du même local. Le répartiteur qui prend ces appels est retardé dans sa gestion du problème. Et l’appelant qui a quelque chose d’important à signaler ne peut pas le faire.»
Selon la conseillère, il faut être très attentif au contenu des messages d’alerte car les directives peuvent changer selon l’évolution de la situation. «Au début de l’alerte, dit-elle, il faut rester où l’on se trouve. Mais plus tard, on peut nous demander de sortir de l’édifice.» Dans le cas de la présence d’un tireur, la procédure n’est donc pas toujours de rester où l’on est, de verrouiller porte et fenêtres, d’éteindre la lumière, de se coucher par terre et de garder le silence. «Tout dépend où l’on se trouve dans l’édifice, explique Danielle Gagné. Si vous êtes dans une cafétéria, que vous voyez entrer un tireur et que vous êtes proche de la porte, vous sortez! Chaque situation est unique. Il faut faire preuve de bon jugement.» Pour plus d’information: Danielle Gagné, tél.: 656-2131, poste 11113, ou www.ssp.ulaval.ca/sgc/mesures_urgence/pid/414.