Les chefs d’établissement ont la conviction que la connaissance des besoins des étudiants permet aux établissements d’offrir des services en harmonie avec les particularités et les besoins spécifiques de leur clientèle, que l’éventail des services offerts doit pouvoir évoluer en fonction des besoins et qu’il est normal que de tels services soient financés par des frais institutionnels, conformément aux dispositions déjà contenues dans les règles budgétaires du Ministère. «Il va de soi que la qualité des services ne peut être assurée qu’en ajustant les frais imposés en fonction de l’augmentation des coûts de base. Agir autrement risque de priver les étudiants de ressources en évolution constante, étroitement associées à leur formation universitaire», a fait valoir Heather Munroe-Blum. La présidente de la CREPUQ a indiqué qu’il était normal que les montants imposés à titre de frais institutionnels varient d’un établissement universitaire à l’autre, puisque les services offerts sont eux-mêmes variés et souvent adaptés aux différentes clientèles visées.
Donnant comme exemples les coûts liés aux droits d’auteur, les primes d’assurances, les coûts d’achat de matériel aux fins de formation, Heather Munroe-Blum a ajouté que les établissements universitaires n’agissaient souvent qu’à titre d’intermédiaires et qu’ils n’avaient souvent pas de contrôle direct sur les coûts. À cet égard et concernant d’autres éléments soulevés par l’annonce de la ministre, la présidente de la CREPUQ a dit souhaiter avoir un dialogue constructif avec les autorités du ministère de l’Éducation afin d’éviter des situations qui, en fin de compte, risquent de pénaliser les étudiants.