La version actualisée du Plan des mesures d’urgence institutionnelles prévoit notamment la mise en place, dans les différentes unités administratives du campus, de mesures visant à assurer la continuité des activités dans l’éventualité d’un épisode de contamination biologique et, ultimement, d’une épidémie à grande échelle, ou pandémie. Ces plans auront pour objectif d’assurer le fonctionnement normal des unités, même en l’absence d’un nombre significatif d’employés.
«Les plans de continuité se veulent une extension du Plan des mesures d’urgence et visent à répondre à n’importe quelle situation de contamination biologique», explique Paul Naud. Selon lui, la direction de l’Université est sensibilisée à la problématique des épidémies à grande échelle depuis environ deux ans, en lien avec l’apparition du virus de la grippe aviaire. À Laval, le premier groupe de travail sur cette question a vu le jour à l’automne 2005, à l’initiative du secteur santé et sécurité du travail. «L’an passé, poursuit Paul Naud, nous avons rencontré les doyens et les directeurs de service pour les sensibiliser à la problématique de la contamination biologique. Nous nous préparons maintenant à rencontrer les responsables administratifs. En mai dernier, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport avait demandé aux universités de se préparer à affronter une éventuelle épidémie d’influenza.»