
Denis Brière: «Nous avons toujours dit que les relations de la direction de l'Université avec les syndicats étaient importantes. L'entente vient de faire en sorte qu'elles soient positives».
Le Syndicat des employés et employées comprend 1 776 membres, dont les deux tiers sont des femmes. Il aura fallu trois années de discussions pour aboutir à cette entente qui couvre les catégories d’emplois à prédominance féminine, tel qu’exigé par la Loi. Un premier affichage des résultats des travaux du Comité a eu lieu en avril 2005. D’avril à mai 2005, le Comité a procédé à une cueillette d’information à l’aide d’un questionnaire d’analyse des emplois. En juin 2006 a eu lieu une rencontre de conciliation sur la question de la courbe salariale à utiliser pour le calcul des écarts salariaux.
«Ce dossier constituait une priorité pour la nouvelle direction de l’Université, explique le recteur Denis Brière. Le règlement intervenu envoie un bon signal, celui d’une direction capable de régler des dossiers importants et capable d’investir dans les ressources humaines. Les coûts associés à cette opération, nous les voyons réellement comme un investissement. Selon nous, de meilleures conditions salariales entraîneront une meilleure qualité de vie qui amènera les personnes à offrir de meilleurs services. J’ai toujours dit que nos ressources humaines étaient importantes. On vient de le prouver.»
Pour le vice-recteur aux ressources humaines, Michel Beauchamp, l’entente constitue l’aboutissement d’un processus long et complexe qui vient corriger une situation problématique structurelle. «Il s’agissait d’un enjeu important, poursuit-il, d’un défi pour un établissement universitaire de la taille de Laval. Nous sommes persuadés que les discussions qui ont abouti à un règlement peuvent démontrer qu’un dialogue continu avec des partenaires à l’interne peut être productif.» Le président du SEUL, Luc Brouillette, se dit très heureux du dénouement. «L’entente, pour nous, est un dû, affirme-t-il. Elle porte sur des fonctions féminines qui sont enfin reconnues à leur juste valeur. La nouvelle direction de l’Université comprenait notre message. Nous n’avons jamais été loin les uns des autres.»